Jean-Paul II relit le message de Sr Faustine sur la Miséricorde

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Audience générale du Mercredi de Pâques

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CITE DU VATICAN, Lundi 19 avril 2004 (ZENIT.org) – Jean-Paul II a évoqué le dimanche de la Miséricorde au cours de l’audience générale de mercredi dernier: le dimanche de la Miséricorde a été institué par Jean-Paul II en réponse au message sur la Miséricode divine confié par le Christ à sainte Faustine Kowalska, la mystique de Cracovie que Jean-Paul II a canonisée en l’an 2000.

Le pape expliquait, aux visiteurs francophones: « La Séquence de Pâques reprend l’annonce qui a résonné dans la nuit pascale: «Le Seigneur de la vie était mort; désormais, vivant, il triomphe». Le Christ ressuscité triomphe du mal et de la mort ».

« Telle est l’annonce, fondement de sa foi, que l’Église proclame de génération en génération aux hommes et aux femmes de tous les temps. Mais tout chrétien est appelé à rencontrer personnellement le Christ ressuscité et à se laisser transformer par la puissance de son amour. «Christ, notre espérance, est ressuscité» », continuait le pape.

Il insistait sur ce message de la miséricorde: « C’est en lui seul que l’humanité peut trouver la paix, lui qui a réconcilié les pécheurs avec son Père. Le Christ a confié aux Apôtres d’être les ministres de la miséricorde, source de réconciliation entre les hommes ».

« Sœur Faustine, précisait le pape, a annoncé ce message de lumière pour les hommes de notre temps. Avec elle nous pouvons redire: «Seigneur, je m’en remets à Toi». Puisse la Vierge Marie nous aider à être des artisans de paix ! » « 

A la fin de sa catéchèse en français, Jean-Paul II a adressé, comme à son habitude, une salutation aux visiteurs francophones.

« J’accueille avec joie les pèlerins de langue française, disait le pape, en particulier les séminaristes de Lorraine, les jeunes d’Aix-en-Provence, d’Égletons et de Belfort, ainsi que les Béninois ».

Il ajoutait ce vœu: « Puissiez-vous trouver dans le mystère de Pâques la force pour une vie quotidienne renouvelée à la suite du Ressuscité ! À tous, j’accorde une affectueuse Bénédiction apostolique ».

Hélène Kowalska devint religieuse chez les Sœurs polonaises de la Bienheureuse Vierge Marie de la Miséricorde où elle reçut le nom de Marie Faustine. « Apôtre de la miséricorde divine », elle est aussi la première sainte canonisée par Jean-Paul II au cours du Grand Jubilé de l’An 2000, le 30 avril. Le message de cette grande mystique polonaise est en effet en consonance avec le Jubilé, comme manifestation de la miséricorde, et avec un pontificat placé également, dès les premières encycliques, sous le signe de la miséricorde.

Troisième fille d’une famille de paysans de Glogowiec profondément chrétiens, elle dut cependant résister à l’opposition de ses parents à une vocation ressentie dès l’âge de 7 ans. Et, le 1er août 1925, à 20 ans, elle entrait chez les Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde, à Varsovie.

Pendant treize ans, elle assuma les tâches de jardinière, cuisinière et portière, à Plock, Vilnius et Cracovie. Sa spiritualité reposait sur la contemplation de la miséricorde, comme le vocable de sa congrégation le lui suggérait. « O mon Jésus, disait-elle, je désire refléter ton cœur compatissant et plein de miséricorde, je veux le glorifier. Je veux que ta miséricorde soit imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en ce monde et dans l’autre ».

Elle est connue dans le monde entier pour avoir fait peindre la fameuse icône du Christ Miséricordieux d’après l’apparition dont elle avait été favorisée, pour faire connaître au monde la Miséricorde du Cœur de Jésus. Elle mourut à Cracovie à 33 ans.

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ZENIT Staff

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