M. Antonio Cicchetti, directeur administratif de l’Université catholique, et directeur général de l’hôpital romain Gemelli, raconte les émotions vécues ces jours-ci dans les relations entre les patients et le pape Jean-Paul II.
« Nous avons eu la sensation, confie-t-il à radio Vatican, de voir une personne qui a en soi une force énorme, qu’il transmet aussi aux autres… Nous l’avons vu, jour après jour, reprendre des forces, et ses capacités, jusqu’à sa sortie, hier soir. Cela a été pour nous une grande satisfaction que de le voir saluer les gens depuis sa fenêtre. Nos avons été frappés par ce désir de communiquer avec les personnes venues au Gemelli pour lui… Puis, hier soir, nous avons pu noter la tranquillité avec laquelle le pape a quitté l’hôpital, avec laquelle il a salué les personnes et la familiarité, si je puis me permettre, qui s’était installée avec le personnel ».
L’hôpital Gemelli est aujourd’hui déserté par les troupes télévisées, mais le directeur affirme que leur présence n’a pas troublé le travail de l’hôpital : « En réalité, l’hôpital a fonctionné régulièrement aussi pendant l’hospitalisation de Jean-Paul II, au-delà de l’impact des media au niveau mondial. Derrière la première façade, où l’on voyait clairement qu’il y avait quelque chose de très différent des habitudes, à l’intérieur du Gemelli, la vie de l’hôpital s’est poursuivie normalement, et aujourd’hui, elle continue comme avant ».
Pour ce qui est de l’attention des mass media, le directeur du Gemelli observe : « A un certain moment, on s’y habitue. Une fois passé l’impact des premiers jours, cela devient une sorte de routine, aussi parce que les grandes dimensions de l’hôpital consentent d’absorber ces impacts ».
