Jean-Paul II encourage la confiance des époux dans l’avenir

Print Friendly, PDF & Email

Audience générale du mercredi

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

CITE DU VATICAN, Mercredi 6 octobre 2004 (ZENIT.org) – Jean-Paul II encourage la confiance des époux dans l’avenir pour que leur union puisse être féconde.

Dans son discours en italien, lors de l’audience générale, mercredi matin, place Saint-Pierre, en présence de quelque 13.000 fidèles, Jean-Paul II a poursuivi le cycle de ses catéchèses liturgiques sur les psaumes et les cantiques des vêpres, en commentant la seconde partie du Psaume 44 (vv. 11-18). L’Eglise latine le chante aux vêpres le lundi de la deuxième semaine liturgique. Il met en évidence la figure d’une reine, d’une épouse.

Evoquant l’amour des époux dans le mariage, Jean-Paul II a souligné la fécondité de leur union en disant : « Il apparaît une autre réalité, radicalement enracinée dans le mariage: la fécondité. On parle, en effet, de «fils» et de «générations». L’avenir, non seulement de la dynastie mais de l’humanité, se réalise précisément parce que le couple offre au monde de nouvelles créatures. Il s’agit d’un thème important à notre époque, dans un monde occidental souvent incapable de confier sa propre existence à l’avenir, à travers l’engendrement et la protection de nouvelles créatures, qui poursuivront la civilisation des peuples et qui réaliseront l’histoire du salut ».

Jean-Paul II avait d’emblée souligné comment le psaume propose le « doux portrait féminin » qui constitue « le second tableau du diptyque qui compose le Psaume 44, un chant nuptial serein et joyeux ».

« Cette perspective nuptiale nous permet de dédier le Psaume à tous les couples qui vivent avec intensité et fraîcheur intérieure leur mariage, signe d’un «grand mystère», comme le suggère saint Paul, celui de l’amour du Père pour l’humanité et du Christ pour son Eglise », commentait le pape.

Mais le psaume évoque aussi « le roi hébraïque », « une description du Messie issu de la lignée de David », où le christianisme a vu une figure du Christ.

Pour la jeune épouse, continuait le pape, « la vocation nuptiale constitue un tournant dans la vie et transforme l’existence, comme il apparaît déjà dans le livre de la Genèse: «C’est pourquoi l’homme quitte son père et sa mère et s’attache à sa femme, et ils deviennent une seule chair» (Gn 2, 24). La reine épouse s’avance à présent, accompagnée de son cortège nuptial qui porte les dons, vers le roi qui est fasciné par sa beauté ».

Jean-Paul II insistait sur la façon dont le psaume exalte la beauté de l’épouse en disant : « La Bible aime la beauté comme reflet de la splendeur de Dieu lui-même; les vêtements peuvent eux aussi devenir le signe d’une lumière intérieure fulgurante, d’une pureté de l’âme ».

Jean-Paul II souligne aussi la « joie » qui parcourt le psaume, une joie « authentique », « beaucoup plus profonde que la simple allégresse » : « elle est une expression de l’amour qui participe au bien de la personne aimée dans la sérénité de cœur ».

Enfin, le pape évoquait l’interprétation que les Pères de l’Eglise ont donnée de ce psaume , voyant dans la reine une figure de Marie, docile à la Parole de Dieu.

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel