Selon le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, M. Joaquin Navarro Valls, cette journée est, pour le pape « toute tournée vers Dieu ».
« A cette date, au cours des années passée et ce 16 octobre, explique-t-il au micro de Radio Vatican, le pape célèbre deux messes : une messe le matin, en action de grâce à Dieu non seulement pour ces nombreuses années de pontificat, mais surtout pour tout ce qui s’est fait en ces 26 ans : un bilan énorme pour le monde entier. Puis, dans l’après-midi, à l’heure à laquelle Karol Wojtyla a été élu, Jean-Paul II célèbre une autre messe, toujours dans sa chapelle privée, pour mettre à la disposition de Dieu ce qu’Il voudra pour l’avenir : donc, les programmes, les initiatives, le travail pastoral qui pourra être accompli à partir de maintenant ».
Pour ce qui est de messages parvenus à Jean-Paul II, son porte-parole précise : « Ils arrivent du monde entier : toutes les personnalités, toutes les institutions envoient leur message de vœux. Et puis il y a des milliers de messages de particuliers, catholiques et non catholiques – certains ne sont pas chrétiens – qui remercient le pape, et là, il y a une constante, pour son enseignement sur des thèmes spécifiques comme la paix, la famille, le dialogue, la tolérance, la dignité humaine… Tout cela revient sans cesse, dans de nombreux messages de personnes qui n’ont pas d’importance internationale mais sont importants en tant que tels ».
Le début de cette 27e année de pontificat correspond au début de l’Année de l’Eucharistie : le pape s’y est préparé, souligne son porte-parole. « Cette préparation est partie de loin, explique-t-il. Il s’agit d’un des grands thèmes de la foi chrétienne, ce thème central, essentiel que le pape veut que l’on vive dans toute l’Eglise avec une dévotion particulière, avec une conscience particulière du caractère central de l’Eucharistie dans la vie chrétienne ».
Guerre en Irak, racines chrétiennes de l’Europe, identité et rôle de la famille : comment le message de Jean-Paul II est-il reçu ? Echec ? « je dirais que c’est exactement le contraire, rectifie M. Navarro Valls, même si l’affirmer peut sembler à première vue un peu naïf. Le pape s’est en effet engagé en première ligne avec ténacité, pour faire valoir des principes qui ne semblent pas avoir été écoutés. Mais au contraire, toutes ces occasions ont été autant d’occasions où l’audace, l’insistance du magistère du pape, ont contribué à augmenter la sensibilité éthique des gens ».
