Audience with Young Consecrated Men and Women in the Paul VI Audience Hall

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"Je suis entré dans une église…" : la vocation du pape François

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Récit de la vocation de Jorge Mario Bergoglio par le pape François.

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« Je suis entré dans une église, j’ai vu un confessionnal et je suis sorti différent » : le pape François évoque l’appel de Dieu, entendu le 21 septembre 1953, en la fête de l’apôtre saint Matthieu, une rencontre « définitive ».

Le pape François a reçu en audience les quelque 5 000 participants au Congrès international pour les jeunes consacrés, jeudi 17 septembre, dans la salle Paul VI. Ce rassemblement est organisé à Rome actuellement, dans le cadre de l’Année de la vie consacrée (du 15 au 19 septembre) par le dicastère romain pour la vie consacrée. Cliquer ici pour le texte intégral.

Le pape a répondu à la question d’un jeune religieux d’Alep, en Syrie, Pierre en disant notamment : « Dans les moments plus durs, la mémoire de cette première rencontre m’a beaucoup aidé, parce que le Seigneur nous rencontre toujours définitivement, le Seigneur n’entre pas dans la culture du provisoire : il nous aime pour toujours, il nous accompagne pour toujours. »

Il a raconté comment ensuite un prêtre salésien l’a aidé à faire mûrir sa vocation religieuse et sacerdotale.

Voici notre traduction de la question de Pierre et de la réponse du pape François.

A.B.

Question de Pierre, d’Alep (Syrie) — Est-ce trop audacieux de vous demander de nous faire partager ce que fut ce premier appel en septembre 1953 ? Qu’est-ce qui vous a fasciné chez Jésus et dans l’Évangile ? Pourquoi êtes-vous devenu religieux, pourquoi êtes-vous devenu prêtre ?

Réponse du pape François — Tu m’as demandé de partager ma mémoire, comment a été ce premier appel, le 21 septembre 1953. Mais je ne sais pas comment cela s’est passé.

Je sais que par hasard, je suis entré dans une église, j’ai vu un confessionnal et je suis sorti différent, je suis sorti d’une autre manière. Ma vie, là, a changé. Et qu’est-ce qui m’a fasciné chez Jésus et dans l’Évangile ? Je ne sais pas… sa proximité avec moi : le Seigneur ne m’a jamais laissé seul, même dans les moments durs et obscurs, même dans les moments de péchés… Parce que nous devons aussi dire cela : nous sommes pécheurs. Et nous le disons en théorie, mais pas dans la pratique ! Je me souviens des miens et j’en ai honte. Même dans ces moments, jamais le Seigneur ne m’a laissé seul. Et pas seulement moi, tous. Le Seigneur n’abandonne jamais personne.

Et j’ai entendu cet appel à devenir prêtre et religieux. Le prêtre qui m’a confessé ce jour-là, que je ne connaissais pas, était là par hasard, parce qu’il avait une leucémie, il suivait des soins, il est mort un an plus tard. Et ensuite, c’est un salésien, comme toi, qui m’a guidé, un salésien qui m’avait baptisé. Je suis allé le trouver et il m’a guidé chez les jésuites… Œcuménisme religieux ! Mais dans les moments plus durs, la mémoire de cette première rencontre m’a beaucoup aidé, parce que le Seigneur nous rencontre toujours définitivement, le Seigneur n’entre pas dans la culture du provisoire : il nous aime pour toujours, il nous accompagne pour toujours.

© Traduction de Zenit, Constance Roques

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Francis NULL

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