Italie: "Sommet sur l´embryon" les 3-5 avril à Rome

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« La vie prénatale et le développement de la personnalité »

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CITE DU VATICAN, Jeudi 7 mars 2002 (ZENIT.org) – Un « Sommet sur l´embryon » aura lieu à l´université romaine « La Sapienza », les 3-5 avril, réunissant des spécialistes internationaux sur le thème: « La vie prénatale et le développement de la personnalité ».

Ces experts apporteront les dernières conquêtes de leurs disciplines respectives, de l´échographie, à la néo-natalogie, la psychologie ou la psychiatrie, etc.

La vie prénatale et l´avenir de l´être humain
L´initiative est due au Mouvement italien pour la Vie, présidé par M. Carlo Casini. Le but est rigoureusement scientifique, de façon, souhaite le MPV à promouvoir une plus grande conscience du rôle que la vie prénatale joue dans l´avenir de chaque être humain », avec les responsabilités que cela implique pour « les autorités publiques » en vue de la protection de l´individu humain au cours de la période de gestation.

Réserves sur la congélation des embryons surnuméraires
L´Italie s´apprête en effet à discuter de la loi sur la procréation artificielle, les 18 et 27 mars. Le Comité restreint de la Commission italienne des Affaires sociales s´est réuni hier, 6 mars pour l´examen des propositions de loi. Selon Dorina Binachi, rapporteur, « la majorité gouvernementale rejette la fécondation hétérologue, c´est-à-dire le recours à un donneur étranger au couple ». « Ce qui suscite aussi des réserves, continue Mme Bianchi, c´est la conservation par congélation des embryons surnuméraires ».

Les droits de l´embryon
Or un document signé par plusieurs représentants du monde scientifique italien comme le prix Nobel Rita Montalcini parle de « réserves anachroniques », suscitant l´étonnement de Francesco Paolo Lucchese, vice-président de la même Commission des affaires sociales: « L´embryon, dit-il, est un sujet, immédiatement, et en tant que tel: il a des droits et doit être protégé ».

Réglementer les techniques de reproduction assistée
Le président de la Commission des affaires sociales précise: « Le problème du statut juridique de l´embryon ne sera pas traité. Cette loi doit se limiter à réglementer les techniques de reproduction assistée. Parce que si l´embryon est sujet de droit, il en découle que son élimination doit être considérée comme un assassinat. Cela ferait sauter la loi sur l´avortement ».

L´embryon en tant que patient »
En revanche, le 2 février dernier, un déclaration de personnalités scientifiques catholiques ou non avait été remise au cardinal-vicaire Camillo Ruini sur le thème: « L´embryon en tant que patient », en conclusion d´un congrès sur ce thème à l´Université la Sapienza à l´initiative des facultés de médecine et de chirurgie des universités romaines, catholiques et civiles.

Les premiers à reconnaître l´embryon comme patient
Pour le Prof. Domenico Arduini, professeur de gynécologie à l´Université Tor Vergatan et membre de la Direction scientifique du séminaire «L´idée de ce séminaire était de faire le point sur la relation que les gynécologues établissent avec l´embryon, que ce soit dans la phase de la recherche ou dans celle de l´assistance. L´état actuel de la recherche scientifique nous permet d´affirmer qu´il y a des raisons de reconnaître l´embryon en tant que patient. De fait, que ce soit dans le domaine de la recherche ou celui de l´assistance, les gynécologues s´orientent vers la création des conditions pour que l´embryon soit traité en tant que tel. Les gynécologues en somme, même si c´est indirectement, sont les premiers à reconnaître l´embryon comme patient ».

Pour toute information sur le nouveau congrès du mois d´avril, on peut s´adresser au secrétariat d´organisation: Metod&Focus Group srl, Via delle Abbadesse, 40 – 20124 Milan (tél.: + 39 2 60 78 23 01; télécopie: + 39 2 69 00 38 43; courriel: .

Le programme du congrès sur la vie prénatale est disponible sur Internet aux adresses suivantes: www.metod-focus.com et mpv.org.

Enfin, rappelons qu´au mois de février, la revue « The Lancet » publiait une étude sur les risques neurologiques pour les enfants nés par Fécondation In Vitro (cf. revue de presse de la Fondation Lejeune du 08/02/02 genethique.org).

Ce mois-ci, deux études publiées dans le « New England Journal of Medecine » évaluent les conséquences du risque néonatal après une procréation médicalement assistée. Ces techniques comprennent l’insémination artificielle et la stimulation de l’ovulation, ainsi que des techniques plus invasives comme les fécondations in vitro ou l’injection cytoplasmique de cellule spermatique (ICSI). L’utilisation de ces techniques augmenterait par deux le nombre des enfants de faible poids à la naissance et présentant des anomalies congénitales. Les auteurs de l’étude attribuent ces risques à l’utilisation des technologies plus qu’aux causes de l’infertilité.

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ZENIT Staff

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