Italie/Santé: "Je mange et je prie": l´élixir de vie de mamie Marietta

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« C´est comme cela que je suis arrivée à 109 ans »

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CITE DU VATICAN, Vendredi 30 mars 2001 (ZENIT.org) – « Je mange et je prie: c´est comme cela que je suis arrivée à 109 ans »: telles sont les deux principales composantes de l´élixir de vie de cette mamie italienne, Maria Muraro, « la Marietta », comme on l´appelle affectueusement, dont L´Avvenire brosse le portrait.

« Comme je suis contente! s´exclame Marietta. Rien de meilleur qu´un jour de joie! » A la maison de repos de Brendola (Vicence), au pied des « Colli Berici », elle s´apprête à fêter ses 109 ans avec une « lucidité enviable et une foi toujours profonde ». « Par chance, je suis en bonne santé », dit-elle, sans broncher contre son fauteuil roulant. Elle sourit dans sa robe neuve et serre contre elle le petit sac de perles noires que sa nièce lui a offert. Elle a derrière elle une vie de vaillante paysanne et de catéchiste (trente ans!). Et l´évêque de Vicence, Mgr Pietro Nonis est venu lui rendre hommage. Quelque quatre cents personnes lui font fête.

Elle est la femme la plus âgée de Vénétie, peut-être d´Italie. Le secret de sa longévité? En dialecte, elle répond par deux verbes: « Magnare e pregare », « manger et prier ». Elle prie avec le cœur « en pensant au Seigneur, pas à mes soucis ». Jusqu´à 107 ans, elle a vécu seule dans une maison assez isolée dans la montagne, travaillant encore aux champs entre deux visites des neveux ou des voisins. La « nonnina » est une laïque consacrée dans le monde. Lorsqu´on lui demande ses souvenirs du siècle passé, elle répond: la guerre. « Il faut prier le Seigneur, ajoute-t-elle, pour qu´elle ne revienne jamais. Quelle frousse j´ai eue lorsque les soldats sont venus nous prendre, avec ma famille. Nous nous sommes cachés au fond de la vallée. Nous avons passé un très mauvais quart d´heure ».

L´institution où elle est accueillie est sous la protection d´une bienheureuse qu´elle a connue personnellement: Marie Bertille Boscardin, elle-même née à Brendola en 1888 et morte à Trévise en 1922, après une vie religieuse faite d´offrande pour les victimes de la première guerre mondiale. Elle a été béatifiée par Jean XXIII en 1961. De nombreux miracles ont eu lieu près de sa tombe, à Vicence. Marietta mange, prie et reprend son ouvrage au crochet. « Avec l´aide de Dieu, je suis là! »

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ZENIT Staff

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