Italie : Reliques de sainte Thérèse de Lisieux à Rimini

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Un « ouragan de gloire » qui se poursuit

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ROME, Mardi 22 août 2006 (ZENIT.org) – La paroisse Sainte-Justine de Rimini, sur la côté adriatique de l’Italie, accueille les reliques de sainte Thérèse de Lisieux depuis dimanche dernier, 20 août et jusqu’à dimanche prochain.

C’est la quatrième fois que les reliques de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte-Face sont à Rimini. Elles resteront en Italie jusqu’en décembre avant de partir pour le Burkina Faso (http://therese-de-lisieux.cef.fr/fr/framefr.htm) : un « ouragan de gloire » continue d’accompagner le voyage des reliques dans le monde.

Chaque journée comprend des conférences sur la spiritualité du Carmel et se conclut par la célébration eucharistique : parmi les célébrants, le cardinal Adrianus Johannes Simonis, archevêque d’Utrecht, aux Pays-Bas, le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, en Autriche, le nonce apostolique aux Etats-Unis, Mgr Pietro Sambi, l’évêque de Rimini, Mgr Mariano De Nicolò et Mgr Claudio Celli, secrétaire de l’administration du Patrimoine du Siège apostolique (APSA).

L’initiative est due au curé de Sainte-Justine, le P. Giuseppe Scarpellini, qui confie au micro de Radio Vatican la raison de cette venue des reliques : « Nous aimons sainte Thérèse et nous nous sommes confiés à elle en tant que paroisse et communauté. Nous nous proposons l’objectif d’apporter Jésus, de l’aimer, de le faire aimer comme elle nous le rappelle dans ses écrits. Elle était amoureuse, enflammée pour Jésus, et nous cherchons à transmettre cela à tous les coins du monde, dans les cinq continents ».

Il souligne la relation privilégiée entre la sainte carmélite, morte à 24 ans, et les jeunes : « Elle a vécu, comme tous les jeunes d’aujourd’hui les épreuves, les difficultés de chaque jour, en plus d’un caractère hypersensible, mais elle a trouvé la force en Jésus et dans la spiritualité de Noël. Et surtout, en tant que maîtresse des novices, elle est restée novice, vivant au milieu des novices, se réjouissant avec elles, et sentant leurs souffrances, leurs difficultés, leurs épreuves. Toute sa vie a été une épreuve qu’elle a surmontée en fixant son regard sur Jésus ».

Mgr Bernard Lagoutte, recteur de la Basilique de Lisieux, rappelle, sur la page web du sanctuaire, que le mouvement de vénération des reliques de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face a commencé au cimetière de Lisieux peu de temps après sa mort, le 30 septembre 1897.

« Au Carmel, après le décès des sœurs, une notice nécrologique était rédigée et envoyée aux Amis du monastère. Celle de Thérèse de l’Enfant-Jésus fut composée à partir des trois manuscrits autobiographiques qu’elle avait rédigés par obéissance. Son succès entraîna la première édition de l’Histoire d’une âme, parue le 30 septembre 1898, à 2000 exemplaires, suivie d’une seconde édition en mai 1899 ; 6000 exemplaires en 1900. Les traductions suivirent, d’abord en anglais, en 1901, puis dans les quatre années suivantes, en huit langues », précise Mgr Lagoutte.

« Très vite, ajoute-t-il, les lecteurs de l’« Histoire d’une Âme » viennent à Lisieux en pèlerinage sur la tombe de Thérèse. Ils écrivent au Carmel pour demander des reliques. Le mouvement va grandissant : un cortège de pèlerins ne cesse de se déplacer chaque jour, montant depuis la gare avec un relais continuel de fiacres vers la tombe, jusque sur les hauteurs de la ville. Des miracles y ont lieu, dont la guérison, le 26 mai 1908, d’une petite fille aveugle, âgée de 4 ans, Reine Fouquet, d’un milieu modeste, que sa mère était allée porter, la veille, sur la tombe. Ce miracle fait beaucoup de bruit ».

Les pèlerinages sur la tombe sont alors de plus en plus nombreux, et de grands pèlerinages s’organisent.

C’est alors que le corps de Thérèse est exhumé au cimetière de Lisieux le 6 septembre 1910, en présence de l’évêque et de quelques centaines de personnes : « Les restes sont déposés dans un cercueil de plomb et transférés dans un autre caveau. Une deuxième exhumation a lieu les 9-10 août 1917. Le 26 mars 1923, a lieu la translation solennelle du cercueil depuis le cimetière jusqu’à la chapelle du Carmel ».

Il rappelle que la béatification de Thérèse a eu lieu à Rome le 29 avril 1923 et sa canonisation le 17 mai 1925.

Le site Internet permet aussi de « cerner tout ce qui se passe autour des reliques de Thérèse, tant à Lisieux que dans les différents pays où elles se déploient ».

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ZENIT Staff

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