Les congrégations qui travaillent dans l’édition « ont besoin de collaborer entre elles », mais aussi « d’identifier des méthodes, des instruments et des problématiques communes » pour répondre à des défis bien concrets.
Don Silvio Sassi, directeur des Editions Pauliniennes en Italie, résume ainsi à « Vidimus Dominum » la signification de la Rencontre fixée par l’USG pour ce jeudi et vendredi, au cours de cette semaine à Rome, et consacrée au dialogue ainsi qu’à l’examen des problèmes communs aux congrégations qui travaillent dans l’édition.
« Je crois – ajoute don Sassi – que la collaboration, même pour les Institutions religieuses, naît d’un besoin plutôt que d’une prévision. Cette convergence qui augmente progressivement, et qui vise à nous réfléchir et peut-être aussi à programmer ensemble, vient de la pression de l’histoire. Cependant, on ne saurait improviser sous prétexte que la collaboration devient de plus en plus urgente ».
Le défi lancé par l’apparition des nouveaux médias numériques est considérable. A ce sujet, don Silvio Sassi souligne qu’il y a « un problème d’identité au sein de l’Eglise, pour comprendre comment les institutions – par tradition ou parce qu’elles ont embrassé ce secteur de l’apostolat – doivent se comporter aujourd’hui face à un Magistère qui fait appel aux religieux et qui mobilise les forces de toute l’Eglise vers la communication.
Il n’est pas inopportun de citer les deux documents du Conseil Pontifical des Communications Sociales: « L’Eglise sur l’Internet » et « Ethique sur l’Internet ». On demande à tout le monde de s’occuper d’Internet. Et à plus forte raison, connaissant le Magistère précédent, nous constatons qu’il y a un véritable encouragement à prendre au sérieux la communication, non pas comme un instrument mais comme un environnement pour l’évangélisation. En conséquence, les formes doivent être étudiées de manière intelligente, car il est nécessaire d’être d’accord sur les aspects essentiels. Nous ne devons point penser à une perte de spécificité: les revues missionnaires doivent cultiver leur activité spécifique, celles d’opinion doivent continuer. Donc le fait d’être ensemble signifie avoir une convergence commune en partant de perspectives différentes ».
Parmi les thématiques qui sont abordées au cours des deux journées de travaux qui seront clôturées par le père José Maria Arnaiz, secrétaire générale de l’USG, il y a également celles qui ont trait à une présence plus grande de thématiques pouvant s’adresser à toutes les catégories de lecteurs, et non seulement au monde catholique. En effet, à ce point de vue « il y a un progrès à faire », admet don Silvio Sassi, il faut s’occuper aussi de thématiques liées à la vie quotidienne et aux problèmes de tous les jours.
« A côté d’une grande partie de l’Edition qui affronte le problème religieux de façon explicite, il y a une couche sociale majoritaire, mais encore minoritaire pour notre engagement, qui veut se rapprocher de la foi en partant de perspectives différentes, à travers les problèmes rencontrés: ce sont les personnes, les groupes sociaux et les mouvements. Un problème à examiner attentivement sera justement celui de la stratégie à adopter pour se rapprocher de ceux qui ne sont pas croyants ».
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