Italie/médecins catholiques: Non à l'usage commercial des embryons humains

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CITE DU VATICAN, Vendredi 14 mars 2003 (ZENIT.org) – Les médecins catholiques italiens disent «non!» à l’usage commercial des embryons humains.

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Dans un document intitulé «L’embryon comme patient», les médecins catholiques italiens redisent leur opposition à toute utilisation commerciale de l’embryon humain et ils affirment «l’acceptabilité éthique de l’utilisation de transplantation en cas d’avortement spontané».

Le document a été présenté aujourd’hui au cours d’une conférence de presse au siège de Radio Vatican par le prof. Adriano Bompiani, directeur du Centre international Paul VI-UCSC.

Il s’agit, précise Radio Vatican, d’une défense éthique et juridique de l’enfant conçu considéré comme «réalité biologique définie avec une identité pas seulement génétique».

Le prof. Bompiani explique qu’il s’agit d’u «génome singulier, irrépétible dans le temps, qui dialogue avec l’environnement qui est, dans un premier temps, le sein maternel».

Le document rappelle les principes éthiques contre «l’utilisation industrielle des cellules souches» et répète «le protagonisme biologique» de l’embryon doté de subjectivité «juridique».

Le prof. Bompiani a en outre expliqué le caractère acceptable du point de vue éthique de transplantations lorsqu’il y a eu avortement spontané.

«Si l’individu est mort, mais biologiquement «vital», il n’y a aucune difficulté à considérer cette transplantation comme un prélèvement à partir d’un cadavre», explique le professeur.

Et de préciser: «Il faut le consentement explicite de la mère pour ce don. La transplantation peut de toute façon être effectuée du moment que l’avortement a lieu avant le troisième mois. Après cette limite, on se heurterait à un rejet».

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ZENIT Staff

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