Italie: Le pape demande des mesures sociales adéquates en faveur de la famille

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CITE DU VATICAN, Mardi 16 octobre 2001 (ZENIT.org) – Le pape Jean-Paul II souhaite, en Italie, des mesures sociales adéquates en faveur de la famille, source du bonheur de l´homme et de l´avenir de toute coexistence.

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Le pape a en effet adressé un message au cardinal Camillo Ruini, son vicaire pour Rome et président de la conférence des évêques italiens (CEI) à l´occasion du XXe anniversaire de l´exhortation apostolique post-synodale « Familiaris Consortio ». Cet anniversaire sera marqué en Italie par un congrès organisé à Rome les 18-20 octobre par la CEI et le Forum des associations familiales. Le congrès sera couronné par la béatification de Luigi et Maria Beltrame Quattrocchi, dimanche prochain, place Saint-Pierre.

La famille, « centre et croisement de la vie ecclésiale et sociale », source de « bonheur » pour l´homme, « institution sociale fondamentale », autant de définitions développée en 23 ans de pontificat par Jean-Paul II.

L´exhortation de 1983 recueillait l´héritage du synode de 1980 sur la famille.

« Ces 20 ans, écrit le pape, ont servi à faire mûrir une conscience diffuse de la vocation et de la mission de la famille ».

Le pape rappelle la tâche de l´Eglise: la famille est en effet « objet fondamental de l´évangélisation de la catéchèse », mais aussi « son sujet indispensable et irremplaçable », le « sujet créatif » de la société.

Pour reconnaître ce rôle de la famille, le pape invite à dépasser « tout dualisme naïf et impropre entre vie spirituelle et vie sociale ». « Le bien de la famille, affirme au contraire Jean-Paul II, est un bien intégral et les différentes dimensions de son existence ne sont pas séparables. Sa vie, en tant que cellule fondamentale de l´Eglise et de la société, a toujours une valeur sociale et publique qui doit être reconnue, protégée, promue ».

« L´homme ne peut vivre sans amour », rappelle le pape, avec les mots mêmes de Familiaris Consortio, et autour de ce noyau central de la vie humaine « tourne la famille ».

Mais souvent, remarque Jean-Paul II, « cette vérité est oubliée, falsifiée, piétinée ».

A l´Eglise et à tous les laïcs engagés – dont un millier de participants au congrès de cette semaine – , appartient la tâche de se mettre en route au début du IIIe millénaire en ayant une idée claire des « racines, défis, projets » qui appartiennent au patrimoine de la famille: c´est ce que dit le titre du congrès.

Au monde de la politique, le pape parle de la nécessité d´une « vision de la famille comme critère de la mesure de toute l´action politique ». Et de citer: défense de la vie humaine, souci de la santé et de l´environnement, plans régulateurs des villes prévoyant les logements nécessaire s aux familles. Le logement, et en particulier pour les jeunes familles, est un thème que le pape a abordé lors des rencontres avec les autorités de la ville de Rome par exemple.

Le pape insiste en même temps sur la nécessité des services et les espaces verts « à la mesure des familles ». Il rappelle une demande de l´Eglise en Italie d´un système scolaire qui doit, « garantir une pluralité d´interventions », d´initiatives de l´Etat et d´autres sujets sociaux, à partir du droit de choix des parents.

Enfin, le pape évoque « la révision des processus de travail et des critères fiscaux qui ne peuvent, dit le pape, être fondés sur la considération des sujets singuliers, en négligeant ou, pire, en pénalisant le noyau familial ».

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ZENIT Staff

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