L´agence de presse de la conférence épiscopale italienne, le Service d´Information religieuse (SIR) salue ce choix de sujet comme « une surprise positive, une reconnaissance de la façon dont les éléments religieux et la communauté chrétienne laissent leur propre empreinte sur le chemin quotidien – et historique – des hommes. Une reconnaissance significative à une époque où on voudrait souvent reléguer la religion dans la seule sphère du privé, comme si elle n´avait pas ou de devait pas avoir à faire avec le déroulement ordinaire de la vie des personnes ».
Pour ce qui est du choix spécifique de la période de l´histoire concernée, le SIR remarque: « La thématisation d´une période de l´histoire de l´Eglise dense et riche comme celle qui commence avec Jean XXIII et qui continue avec le concile Vatican II, et le pontificat de Paul VI, et de Jean-Paul II, en reconnaît implicitement l´actualité et la capacité d´être une référence pour aujourd´hui, une contribution à la formation d´une façon de vivre et de penser contemporaine ».
SIR conclut: « On pense aussi surtout à la figure et au magistère du pape actuel. Ce thème de « maturité » invite à regarder au-delà des schémas attendus. Il sera intéressant de voir combien d´étudiants ont accepté la « provocation ». Ce pourrait être une seconde « surprise ».
Pourtant, la formulation du sujet suscite une critique publiée dans L´Osservatore Romano du 21 juin déplorant des « termes objectivement ambigus, contradictoires et simplificateurs », alors que le sujet demande d´illustrer une « importante phase de l´Eglise et le rôle qu´elle a eu dans le contexte italien et international » avec référence explicite à Jean XXIII.