Iraq: Les dégâts subis jusqu'à présent dans les sites chrétiens

Print Friendly, PDF & Email

A Bagdad, les fenêtres du patriarcat volent en éclats

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

CITE DU VATICAN, Jeudi 27 mars 2003 (ZENIT.org) – A Bagdad, les fenêtres du patriarcat ont volé en éclats, affirme dans les colonnes de Fides, Mgr Jacques Isaac, secrétaire du synode des évêques du patriarcat chaldéen de Babylone et recteur du  » Babel College  » de Bagdad, affilié aux Facultés de Théologie de l’Université pontificale urbanienne.

Fides, comme l’Urbanienne, dépendent de la congrégation romaine pour l’Evangélisation des Peuples (cf. Fides).

« L’Église des Carmes a été endommagée et les fenêtres du Patriarcat ont volé en éclats », indique Mgr Isaac.

Alors que les bombardements se poursuivaient, Mgr Isaac s’apprêtait à participer à une réunion avec les évêques présents dans la capitale iraquienne pour rédiger ensemble un document officiel.

Un des principaux objectifs de cette rencontre, expliquait l’évêque, dans un appel téléphonique à l’Université urbanienne, est de faire le point sur la situation humanitaire et sur les dégâts subis jusqu’à présent, notamment dans les sites chrétiens.

Au cours de cet entretien téléphonique, Mgr Isaac a manifesté le désir de « remercier de tout coeur le Saint-Père, le Pape Jean-Paul II, pour tout ce qu’il a fait pour éloigner la guerre ».

« Ce sentiment de reconnaissance n’est pas seulement le mien et celui de la communauté chrétienne, précisait l’évêque chaldéen, mais il est partagé par tous les Iraquiens ».

« Le Saint-Père continue de penser à nous et de prier pour nous, et cela nous encourage beaucoup à poursuivre notre mission avec confiance et paix intérieure », affirmait Mgr Isaac.

Actuellement, selon les informations recueillies par l’Agence Fides, le patriarcat chaldéen de Bagdad est fermé et tout le personnel ecclésiastique a été transféré dans d’autres logements.

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel