Iran: Chrétiens et musulmans pour promouvoir justice et paix

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IIIe congrès sur le dialogue interreligieux

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ROME, Vendredi 28 septembre 2001 (ZENIT.org) – « Collaboration entre chrétiens et musulmans dans la promotion de la justice et de la paix », c´était le thème de l´intervention du ministre iranien des Affaires étrangères au IIIe congrès interreligieux qui s´est tenu à Téhéran.

Ce IIIe congrès sur le dialogue interreligieux s´est en effet déroulé ces jours-ci à Téhéran (Iran) en présence du cardinal Francis Arinze, Président du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux. Cette initiative est due conjointement à « l´Organisation pour la culture et les rapports islamiques » de la République islamique d´Iran et au dicastère romain.

Le cardinal Arinze expliquait à son retour à Rome, au micro de Radio Vatican, que huit personnalités chrétiennes et huit personnalités musulmanes ont animé les débats à partir de 4 exposés pour chaque groupe religieux. Etaient présents également deux ambassadeurs, des journalistes et d´autres invités ayant un vif intérêt pour le thème du congrès : « La jeunesse: identité et formation religieuse ».

« Nous avons aussi visité Qom, disait le cardinal Arinze: c´est la cité sainte des musulmans Chiites d´Iran. Elle se trouve à environ une heure et demi de Téhéran ».

Pour ce qui est de la connaissance du christianisme, le cardinal a noté que « les facultés de théologie musulmanes ont montré un grand intérêt pour le mystère de la Trinité et pour le mystère de l´Incarnation, et donc pour Jésus de Nazareth ».

« Devant les professeurs, disait le cardinal Nigérian, j´ai souligné que, s´ils sont intéressés, on peut les mettre en contact avec quelque université catholique. Dans notre équipe, se trouvait un professeur du Latran, un de la Grégorienne et un de l´Université catholique Saint-Joseph de Beyrouth ».

Pour ce qui est des contacts – « qui ne pouvaient manquer » – avec l´Eglise locale, le cardinal explique: « C´est une Eglise évidemment minoritaire, mais pas moins importante pour autant. Les évêques, les prêtres et les religieuses font un beau et grand travail, ils doivent recevoir louange et encouragements. Ils appartiennent à trois rites catholiques: arménien, chaldéen et latin ».

Pour ce qui est des relations avec les autres chrétiens, le cardinal précisait en particulier: « J´ai fait une visite de courtoisie à l´archevêque apostolique arménien qui était en train de se préparer à se rendre en Arménie pour y rencontrer le Saint-Père et pour participer aux célébrations [du XVIIe centenaire du christianisme] ».

« J´ai ensuite rencontré le ministre de la culture. On pourrait se demander: mais ces rencontres, quels problèmes peuvent-elles résoudre, en particulier lorsque que l´on considère le climat international actuel? Nous pouvons répondre: il vaut mieux allumer une lumière, si petite soit-elle, que de se condamner à vivre dans les ténèbres. Faire une œuvre positive et dans la juste direction, si minuscule qu´elle soit, vaut beaucoup mieux que de se lamenter de ce que les choses vont mal ».

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ZENIT Staff

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