Card. Angelo Scola WIKIMEDIA COMMONS - Superbass

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Irak : visite du card. Scola

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Le cardinal se fait «l’interprète de la participation de [son] peuple à la douleur et à la très grande foi de ces frères». Y compris par une aide matérielle.

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Le cardinal Angelo Scola, archevêque de Milan, sera au Liban et en Irak du 16 au 20 juin. Au Liban, il interviendra aux travaux du synode des évêques locaux sur la présence chrétienne au Moyen-Orient, et sur le thème de la famille. Le 19 juin, en Irak, il visitera les camps de réfugiés à Erbil, dans le nord du pays.

« La visite se situe avant tout en lien direct avec l’amitié qui me lie au patriarche Béchara Raï des maronites et avec le patriarche Sako des chaldéens. Ils m’ont chaleureusement invité : surtout en Irak, je ressens beaucoup le besoin que notre solidarité s’exprime aussi par des gestes tangibles », explique-t-il au micro de Radio Vatican.

Le cardinal souhaite « se faire l’interprète de la participation de [son] peuple de fidèles à la douleur et à la très grande foi de ces frères, en [se] rendant présent physiquement » : il s’agira d’« un échange de communion entre les Églises ».

Pour le cardinal, la situations des Irakiens chrétiens est « un coup de poing dans l’estomac et une noble provocation pour que nous, chrétiens européens, prenions notre témoignage plus au sérieux » : « Espérons que pour nous, le martyre sera celui de la patience, et non pas celui du sang… Mais dans tous les cas, il est impossible que nous ne recevions pas leur invitation, directe ou indirecte, à avoir une foi qui agisse plus sur la réalité, qui soit une communication pleine d’écoute et comme une accolade de miséricorde envers tous. »

L’Église ambrosienne organise actuellement une collecte de fonds extraordinaire pour les réfugiés : « La vérité de la communion se voit aussi dans la reconnaissance du grand principe de la doctrine sociale, de la destination universelle des biens », estime le cardinal.

« Si les besoins de nos frères ne nous poussent pas à renoncer à quelque chose, non seulement de superflu, mais aussi du nécessaire pour les aider, cela veut dire que notre communion n’est encore qu’une parole. »

Avec une traduction de Constance Roques

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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