Irak: Misna évoque la "diplomatie secrète"

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Le risque d’une attaque armée n’est pas conjuré

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CITE DU VATICAN, Mercredi 20 novembre 2002 (ZENIT.org).- L’agence missionnaire italienne Misna (http://www.misna.org) évoque la « diplomatie secrète » et suggère que le risque d’une attaque armée contre l’Irak n’est pas conjuré.

« Au cours du sommet de l’OTAN qui s’ouvre aujourd’hui à Prague, ajoute Misna, le thème de la guerre en Irak sera l’un des sujets les plus importants, même si tout porte à croire qu’il fera partie du vaste chapitre de la « diplomatie secrète ». »

« Après avoir constaté la disponibilité de Saddam Hussein à collaborer, rapporte par ailleurs Misna, les inspecteurs de l’ONU, ont quitté Bagdad ce matin, pour se rendre à Chypre, où se trouve le commandement général de la force de contrôle. On apprend entre temps que le département d’Etat américain aurait envoyé des lettres à ses plus proches alliés, dont l’Italie, pour les inviter à faire partie de la coalition devant, dans l’intention du président George W. Bush, participer à l’expédition militaire ».

« Cette révélation a été faite hier par le premier ministre canadien Jean Chrétien, assez critique face à la politique américaine, continue Misna. « Nous avons été parmi les premiers à dire aux Américains qu’ils ne pouvaient pas (entrer en guerre) sans l’appui d’une résolution du Conseil de Sécurité (de l’ONU) » a dit hier Chrétien en s’adressant à la Chambre des Communes, refusant de participer à une opération uniquement anglo-américaine ».

« Bien que la nouvelle ne soit pas confirmée, on croit comprendre dans les couloirs de la Farnesina, le ministère italien des Affaires Etrangères, que les Etats unis seraient intéressés par l’utilisation de bases aériennes et de l’espace aérien », précise l’agence missionnaire.

« M. Bush aurait également demandé aux Allemands une utilisation de leur espace aérien et des infrastructures américaines présentes depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale en Allemagne, ajoute Misna. Pourtant, les rapports entre M. Bush et le gouvernement de Berlin ne sont pas des meilleurs, au regard des positions adoptées par Gerhardt Schroeder durant la campagne électorale. Le chef du gouvernement allemand s’était déclaré à cette occasion fermement hostile à une participation de son pays à la guerre ».

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ZENIT Staff

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