Irak : Malgré la peur, "je reste", confie l’archevêque de Mossoul

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CITE DU VATICAN, Mardi 12 octobre (ZENIT.org) – Malgré la peur, « je reste », confie l’archevêque de Mossoul, au Mexique.

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L’archi-éparque des syro-catholiques de Mossoul, en Irak, Mgr Basil Georges Camoussa, a été le seul représentant de son pays au congrès eucharistique international de Guadalajara. Il a dû rentrer à Mossoul, durement éprouvée par les combats que se livrent les forces des Etats-Unis et des groupes de rebelles retranchés dans la zone.

Il a auparavant confié à la revue du diocèse de Guadalajara, «El Semanario», qui offre aux participants une édition quotidienne pendant le congrès, ses impressions sur la situation en Irak.

En dépit de la peur, a affirmé le prélat: « Je suis responsable d’une Eglise et j’ai la conviction que je dois rester dans mon pays parce que nous devons soutenir la foi de notre peuple ».

« Je veux lancer un cri dans ce congrès, disait Mgr Camoussa. Je veux faire entendre la voix des peuples opprimés et que tous, principalement les responsables politiques l’écoutent. Que les peuples ne soient pas considérés comme du bois pour le feu des fours ».

Pour ce qui est de l’espérance que les catholiques d’Irak ont placée dans ce congrès, au milieu de cette poudrière que le Moyen Orient est en train de devenir, l’archevêque de Mossoul a exprimé son désir que le congrès eucharistique international « puisse nous faire sortir de nous-mêmes pour ressentir la souffrance des autres, et pour crier pour la cause de tous ceux qui souffrent, surtout, la clameur du droit des peuples à vivre en paix ».

Pour ce qui est du thème de l’eucharistie comme communion, Mgr Camoussa a souligné que « la présence du Christ ne peut pas être véritable dans notre vie si nous ne sommes pas en communion avec les autres, surtout avec ceux qui souffrent le plus et se trouvent en difficulté ».

Enfin, l’archevêque a souligné combien la voix de l’Eglise « est prophétique » comme saint Jean-Baptiste, « une voix qui crie dans le désert ». Il concluait : « Et je ne manque pas encore de voix ».

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ZENIT Staff

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