Irak : Le patriarche et les évêques demandent la libération de Mgr Rahho

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Pour la « bonne réputation de notre cher pays »

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ROME, Dimanche 9 mars 2008 (ZENIT.org) – Le patriarche Emmanuel III Delly et les évêques de l’Eglise chaldéenne en Irak et dans le monde ont lancé un appel aux ravisseurs de Mgr Paulus Faraj Rahho, demandant la libération de l’archevêque.

Dans cet appel, publié par le site irakien Ankawa – ils demandent « aux ravisseurs de Mgr Paulus Faraj Rahho de le relâcher au plus vite, car un tel acte ne porte pas seulement atteinte aux bonnes relations entre chrétiens et musulmans, mais aussi à la bonne réputation de notre cher pays et entrave notre parcours commun, d’autant que nous sommes confrontés à de nombreuses difficultés ».

Et de poursuivre : « Nous avons vécu en frères qui se côtoient partagé les moments de bonheur et de malheur pendant près de quatorze siècles. Les chrétiens chaldéens sont des citoyens irakiens authentiques qui ont accueilli à bras ouverts les musulmans au moment de la conquête de l’Irak, leur ouvrant leurs maisons, leurs églises, leurs écoles et leurs hôpitaux. Ce sont eux également qui ont transmis la culture et la pensée mondiales aux arabes et de là à l’Occident. A l’échelon du pouvoir national, ils ont contribué avec zèle à l’instauration de l’Etat moderne et continuent d’être fiers de leur nationalité irakienne, de leurs frères et de leur coexistence, car où qu’ils soient, leur destin est toujours lié à celui de leurs frères musulmans. Ils ont de même oeuvré en vue de diffuser les valeurs du Bien, de la paix et de l’amour. Aussi, et partant des principes de la fraternité, de l’humanité, du destin commun et de l’unité de la nation, nous nous adressons à la conscience des ravisseurs pour qu’ils relâchent notre frère Mgr Paulus Faraj Rahho ».

Et de conclure sur ces propos : « Nous avons espoir qu’ils écouteront notre appel et assumerons leur responsabilité historique devant Dieu et la patrie, d’autant qu’un tel acte ne plaît ni à Dieu ni à la religion musulmane qui recommande le respect des chrétiens, de leurs moines et de leurs prêtres ».

Tony Assaf

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ZENIT Staff

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