Inde : Des infirmiers au service de la vie à Bangalore

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ROME, Jeudi 8 juin 2006 (ZENIT.org) – A l’occasion de leur premier rassemblement national, près de 1 400 infirmiers catholiques, réunis en Inde, à Bangalore, se sont engagés à défendre les valeurs de la vie, indique « Eglises d’Asie », l’agence des missions étrangères de Paris (eglasie.mepasie.org, 442).

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« Etre appelés à devenir Ses mains guérisseuses » était le thème du premier rassemblement national de 1 400 infirmiers catholiques, organisé par le mouvement charismatique indien Jesus Youth (1), du 12 au 14 mai dernier, à Bangalore, dans l’Etat du Karnataka. A l’occasion de ce rassemblement, les participants se sont engagés à défendre spirituellement et concrètement les valeurs de la vie dans leur profession.

Selon Siji K. Mathew, le coordinateur du mouvement des infirmiers, la plupart d’entre eux travaillent en milieu non confessionnel et sont régulièrement confrontés à la question de l’avortement. « Certains d’entre nous ont dû démissionner lorsqu’ils subissaient la pression de leur direction, pour exercer lors d’interruptions volontaires de grossesse », confie Mathew en ajoutant avoir besoin « d’un soutien spirituel fort » pour tenir dans un tel contexte.

Pendant ce rassemblement, les infirmiers ont récité une prière spécialement dédiée aux enfants avortés ou en passe de l’être. Ils se sont engagés à adopter spirituellement ces enfants, à lutter contre l’avortement, à sensibiliser les parents qui souhaiteraient procéder à un avortement, et à ne pas participer à des actions qui seraient contraires à l’éthique catholique ou à leur conscience.

Mgr Ignatius Paul Pinto, archevêque émérite de Bangalore, a rappelé aux quelque 1 400 participants qu’ils étaient « les servants du ministère de guérison du Christ ». Il les a invités à être « des missionnaires et des évangélisateurs », et à considérer leur profession comme une « vocation à part entière ».

Selon des participants, ce rassemblement leur a permis de modifier leur regard vis-à-vis de leur profession. « A présent, je considère mon métier comme une vocation particulière à servir Dieu, à ne jamais être impliquée dans une activité qui détruirait la vie », a témoigné Reena Rodrigues, originaire de Mumbai (Bombay).
(1) Voir EDA 428

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ZENIT Staff

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