Les trois menaces principales contre la famille sont représentées, disait le président du conseil pontifical Justice et Paix, par « la culture matérialiste qui met les choses au-dessus des personnes, la culture de la violence qui considère cette attitude comme la seule solution pour atteindre à une société plus juste, et la culture de la permissivité qui bouscule la morale sexuelle, les relations familiales et le rapport à l’autorité ».
« La famille, insistait le cardinal, est la clef de l’avenir de l’humanité » et « la société sera plus juste et plus humaine si l’on renforçait la place de la famille comme institution fondamentale ».
« C’est au sein de la famille qu’il faut d’abord combattre les formes d’anti-culture qui entravent la vocation de tout être humain à une vie pleine, à la fraternité et à la solidarité », affirmait le cardinal Martino.
« On ne peut empêcher la globalisation sociale avec tout ce qu’elle implique pour le progrès de l’humanité », remarquait le cardinal Martino.
Il est cependant nécessaire, disait-il, « d’éduquer au discernement, afin de défendre la richesse de chaque culture et d’éviter de mettre en péril ses acquis ».
Il avertissait: « Un peuple qui perd son identité culturelle devient aisément le terrain de pratiques inhumaines, qui mettent en jeu son avenir même ».
Ce congrès marquait le Xe anniversaire de l’Année internationale de la Famille décrétée par les Nations Unies, et s’est conclu par l’approbation d’un document en cinq points, rappelant entre autres que la famille est une institution de droit naturel, à l’origine de la société, et qu’elle en constitue la cellule de base fondamentale. En revanche, en tant que contraire à la nature humaine, l’union de personnes du même sexe en peut être reconnue comme un mariage, ajoute le document.
