Il existe un « lien étroit » entre astronomie et religion

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Selon le Saint-Siège, « Galilée mérite toute notre appréciation et notre gratitude »

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ROME, Lundi 2 février 2009 (ZENIT.org) – A l’occasion de l’Année de l’astronomie, lancée par les Nations unies pour commémorer les 400 ans des premières découvertes astronomiques, dont Galilée est l’un des protagonistes, le Saint-Siège souligne qu’il « existe un lien étroit entre la contemplation du ciel étoilé et la religion ». 

Dans un communiqué reçu par ZENIT, il est rappelé que cette année « représente pour le Saint-Siège une occasion importante d’approfondissement et de dialogue ». C’est pourquoi « différents dicastères du Vatican (…) sont à l’origine de manifestations, d’initiatives et de projets qui ont comme objet l’astronomie et la figure de Galilée ». 

Galilée, explique le Saint-Siège, « a ouvert à l’humanité un monde jusqu’alors peu connu, élargissant les frontières de notre connaissance et nous contraignant à relire le livre de la nature sous une nouvelle lumière ». Il est donc un « innovateur génial et un fils de l’Eglise » qui souhaite « honorer » ce dernier.  

Aujourd’hui, peut-on lire dans le communiqué, « les temps sont mûrs pour reconsidérer la figure de Galilée et l’affaire Galilée ». « L’Eglise vit cette Année de l’astronomie, consciente d’avoir déjà accompli un long chemin de réflexion sur ce sujet ». 

Après la critique du Concile Vatican II concernant « certaines attitudes qui ont existé parmi les chrétiens eux-mêmes, insuffisamment avertis de la légitime autonomie de la science » (Gaudium et spes, 36), Jean-Paul II a en effet institué, en 1981, une commission « pour réexaminer à fond l’affaire Galilée et ôter les obstacles que ce cas posait à une confrontation sereine entre la science et la foi ». 

La commission a eu « le courage de reconnaître les erreurs des juges de Galilée qui, ‘incapables de dissocier la foi d’une cosmologie millénaire, crurent incontestablement à tort que la révolution copernicienne, par ailleurs non encore définitivement prouvée, était de nature à ébranler la tradition catholique, et qu’il était de leur devoir d’en interdire l’enseignement ».  

« Aujourd’hui, dans un climat plus serein, nous pouvons finalement regarder la figure de Galilée et y reconnaître le croyant qui tenta, dans le contexte de son temps, de concilier les résultats de ses recherches scientifiques avec les contenus de la foi chrétienne – conclut le communiqué. C’est pourquoi Galilée mérite toute notre appréciation et notre gratitude ».

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ZENIT Staff

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