Hommage à Chiara Lubich, fondatrice des Focolari

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Deuxième anniversaire de sa mort

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ROME, Mardi 16 mars 2010 (ZENIT.org) – Le Mouvement des Focolari a célébré le deuxième anniversaire de la mort de sa fondatrice, Chiara Lubich, décédée le 14 mars 2008 à Rocca di Papa (près de Rome).

L’Osservatore Romano a consacré plusieurs articles à Chiara Lubich, dans ses éditions des 14 mars et 16 mars.

A Rome, la présidente actuelle du mouvement des Focolari, Maria Voce, a rappelé la vie de Chiara Lubich, marquée par son grand désir d’unité, au cours d’un congrès organisé le 14 mars à Rome pour célébrer la Fondatrice des Focolari.

« Nous célébrons une vie, une vie pour l’unité qui a commencé avec Chiara Lubich, porteuse d’un évident et grand don de Dieu, et qui veut continuer à porter des fruits d’un bout à l’autre de la terre, et pour les bienfaits de toute l’humanité. Cette vie s’exprime dans les 1000 réalisations concrètes de la spiritualité de l’unité qu’elle nous a léguée », a rappelé Maria Voce.

Durant ce congrès, le cardinal Stanislaw Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, a aussi évoqué la fondatrice des Focolari comme « une figure qui a profondément marqué la vie de l’Eglise et du monde au 20e siècle ». Elle fut « un grand signe d’espérance, avec les différents charismes suscités par l’Esprit Saint dans l’Eglise d’aujourd’hui », a-t-il affirmé.

Une vie fondée sur la sagesse et l’unité

Par ailleurs, Mgr Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, s’est arrêté sur « la sagesse » et sur « l’unité » qui a été à la base de l’existence de Chiara Lubich.

Lors de la messe qu’il a présidée le 13 mars en son souvenir, il a évoqué la sagesse comme « un grand don de Dieu qui a besoin de l’intelligence, mais surtout d’une grande charge d’humanité, d’une grande capacité à donner du sens, de la saveur à l’existence ».

Quant à l’unité, cela ne signifie pas seulement « être les uns à côté des autres », mais expérimenter « ce moi en toi et ce toi en moi dont parle l’Evangile ». Une unité qui est « communion ».

Et de conclure son homélie par une prière de Chiara Lubich : « Je t’aime parce que tu es entré dans ma vie plus que l’air dans mes poumons, plus que le sang dans mes veines. Tu es entré là où personne ne pouvait entrer, quand personne ne pouvait m’aider, chaque fois que personne ne pouvait me consoler. A chaque fois, j’ai lu l’explication dans tes paroles, la solution dans ton amour ».

Un mouvement reconnu en 1964

Née à Trente le 22 janvier 1920, Chiara Lubich a fondé le Mouvement des Focolari en 1943. Lancé sous les bombardements de la seconde guerre mondiale et parmi les pauvres de Trente, ce mouvement, axé sur le renouveau spirituel et social, commencera comme une aventure qu’elle-même qualifia d’ « aventure divine ».

Chiara Lubich n’avait que 23 ans lorsqu’elle décida de se consacrer définitivement et totalement à Dieu. Son mouvement est aujourd’hui source d’inspiration pour près de 4 millions de personnes, dont plus d’une centaine de milliers sont membres actifs et engagés.</p>

Son rayonnement va au-delà de la seule religion catholique, touchant des millions de personnes de différentes Eglises, de différentes religions (juifs, musulmans, bouddhistes, hindous) ou de convictions non religieuses, toutes impliquées dans un même projet : vivre et répandre la fraternité universelle, contribuer à l’édification d’une seule et même famille humaine.  

Reconnu officiellement sous le nom « d’Œuvre de Marie » en 1964, le mouvement des Focolari a suscité un grand nombre de lieux de formation spirituelle et sociale, de rencontres œcuméniques et interreligieuses.

Marine Soreau

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ZENIT Staff

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