Gianna Beretta Molla vivait le mariage "comme le sacrement de l’amour"

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CITE DU VATICAN, Jeudi 19 février 2004 (ZENIT.org) – Gianna Beretta Molla vivait le mariage « comme un sacrement, comme le sacrement de l’amour », souligne son mari, l’ingénieur Pietro Molla, et elle avait cette « conviction » que « le droit à la vie de l’enfant à naître est sacré ».

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Gianna Beretta Molla (1922-1962), médecin, mère de quatre enfants, refusa les remèdes contre un fibrome pour sauver la vie de l’enfant qu’elle portait: sa 4e fille, Gianna Emanuela, a rendu hommage publiquement à l’amour de sa mère qui a ainsi pu la mettre au monde, saine et sauve, avant de mourir, à l’âge de 39 ans.

Pietro Molla évoquait sa femme en ces termes, au micro de Radio Vatican, le jour de sa béatification, en 1994: « Le souvenir que j’ai de Gianna est celui d’une femme splendide qui aimait beaucoup la vie. Une femme normale, mais en même temps une femme d’une grande foi. Une femme riche de joie, de personnalité, au caractère fort, ayant le courage de vivre l’Evangile à fond. Je me souviens surtout de sa complète confiance dans la Providence et sa joie, pleine et parfaite, à la naissance de chaque enfant ».

Il explique ainsi la décision héroïque de sa femme: « Pour Gianna, les enfants représentaient tout. Ils étaient notre vie même. Certes, à mon avis, la décision de Gianna d’offrir sa vie pour sauver celle de son enfant a des racines très profondes, dans le mariage qu’elle vivait comme un sacrement, comme le sacrement de l’amour, et dans l’héroïsme de son amour maternel et de sa pleine conviction que le droit à la vie de l’enfant à naître est sacré ». « Mes enfants, continue le mari de Gianna Molla, étaient trop petits pour comprendre le sens de ce choix. Mais à peine ont-il atteint l’âge de comprendre les raisons profondes de ce don de la vie, je me leur ai expliqué, et surtout j’ai précisé que leur maman aurait fait ce geste pour chacun d’eux. Les enfants ont bien compris l’héroïsme de leur mère. Mais je dois confesser que le premier impact du procès de béatification a provoqué de la souffrance, avec cette « publicité » autour de ce qu’ils auraient voulu voir demeurer dans le cercle familial. Et j’avoue que moi aussi j’ai souffert de cela comme eux. Mais plus récemment, l’afflux des publications dans toute l’Italie, en Europe, et sur d’autres continents, traduisant de l’admiration pour Gianna, comme mère et comme épouse, et de tant de lettres de mamans – la certitude que la maman et l’épouse peut réaliser et réalise encore très bien tout cela – nous a récompensés largement des souffrances humaines que la cause a comporté ».

De fait, la renommée de Gianna Beretta Molla a dépassé les frontières, comme le manifeste le miracle attribué à l’intercession de la bienheureuse et reconnu en décembre dernier : la naissance, il y a bientôt quatre ans, d’une petite fille brésilienne malgré les difficultés de la grossesse de sa maman, qui était telles que les médecins pensaient l’enfant condamnée.

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ZENIT Staff

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