Cardinal Pietro Parolin © ZENIT - HSM

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Géorgie et Azerbaïdjan: le pape vient "en ami", par le card. Parolin

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« Favoriser par tous les moyens la paix, la réconciliation et la compréhension »

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Le pape François se rend en Géorgie et en Azerbaïdjan « comme un ami », « pour promouvoir cette culture de la rencontre qui lui est si chère », déclare le cardinal Pietro Parolin.
Le cardinal secrétaire d’Etat explique à l’antenne de Radio Vatican le sens du voyage apostolique du pape dans ces deux pays du Caucase du 30 septembre au 2 octobre 2016.
Le pape vient « surtout pour la rencontre, souligne le cardinal Parolin, pour rencontrer les gens, rencontrer la réalité bien différenciée, rencontrer les peuples ».
« Et bien sûr, cette culture de la rencontre est imprégnée du thème de la paix », poursuit le secrétaire d’État. C’est ce que le pape « va certainement mettre au centre de son enseignement et de sa présence, pour favoriser par tous les moyens la paix, la réconciliation et la compréhension ».
Le pape vient en Géorgie, poursuit le « numéro 2 » du Saint-Siège, également « pour rencontrer … l’Église orthodoxe géorgienne et son Catholicos le patriarche Élie II, pour essayer de resserrer, d’encourager, de promouvoir les liens mutuels d’amitié, les relations amicales ».
« Comme toujours », ajoute le cardinal Parolin, le pape François entreprend ce voyage apostolique pour « rencontrer l’Église catholique » locale, « pour l’encourager à aller de l’avant dans sa vie et dans sa mission ».
L’Église catholique est « une réalité minoritaire » en Géorgie, explique-t-il, « une réalité assez petite, limitée, mais elle a une présence significative, elle est présente dans toutes les régions du pays à travers ses trois rites – latin, arménien et assyro-chaldéen – et elle réalise plusieurs (…) oeuvres, en particulier dans le domaine de la charité et de l’aide, et aussi dans le domaine de l’éducation ».
Le cardinal Parolin souligne « l’importance du fait que l’Église catholique, comme toutes les minorités religieuses, a un statut juridique précis. Et cela aide évidemment son inclusion dans cette réalité et le développement de ses activités et de sa mission ».
« La Géorgie, souligne le secrétaire d’État, a été l’un des premiers pays qui ont officiellement accepté le christianisme par le travail de l’évangélisation d’une sainte, d’une femme – nous insistons sur cela aussi – sainte Nino au quatrième siècle. »
Aujourd’hui, la société géorgienne qui a, selon le cardinal, « une empreinte chrétienne », fait face à « la question des réfugiés en provenance des pays du Moyen-Orient qui se trouvent dans une situation de conflit, étant donné la proximité géographique de ce pays ».
L’Azerbaïdjan, quant à lui, « cherche à devenir un pays qui favorise la tolérance entre les différentes religions et cultures présentes », affirme le cardinal Parolin : « je dirais que cela est d’une importance fondamentale dans notre monde: faciliter la rencontre. »
« Ici aussi, poursuit-il, les activités de l’Église catholique jouissent d’une reconnaissance juridique qui permet de travailler, d’aider adéquatement les catholiques qui vivent dans ce pays, et en même temps de chercher à engager un dialogue avec l’Islam et avec d’autres communautés. C’est aussi une petite, mais significative présence qui contribue, en collaboration avec d’autres organisations, au bien du pays. »
Le voyage du pape dans le Caucase concerne « des régions frontalières », souligne le cardinal, « ce sont des terres de richesse et de vivacité particulières, mais, en même temps, elles souffrent de tensions particulières, de nombreux conflits, de lacérations ». Le secrétaire d’État souhaite que « les paroles du pape » deviennent vraiment « une parole qui invite à faire (…) de la différence non une source du conflit, mais d’enrichissement mutuel ».

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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