Gaudi, le génial architecte, et Thérèse Verzeri, amie du Coeur du Christ

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Paroles de Benoît XVI après l’angélus

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ROME, dimanche 6 novembre 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI évoque deux personnalités exceptionnelles : un laïc catalan, architecte, dont la cause de béatification est en cours, Antonio Gaudi, et une sainte italienne, amie du Cœur de Jésus, dont la congrégation est aujourd’hui très présente aussi en Amérique latine, Thérèse Verzeri.

En espagnol, le pape a mentionné, après l’angélus, son voyage, il y a un an, à Barcelone, et la « joie » qu’il a eue de consacrer la basilique de la « Sagrada Familia ». Il a évoqué le « génial architecte » de cette basilique, « admirable somme de technique, de beauté et de foi, conçue par le serviteur de Dieu, Antonio Gaudí », dont la cause de béatification est en cours. Il a ajouté « bon dimanche » en catalan – langue de Barcelone – et en espagnol.

En portugais, le pape a évoqué sainte Thérèse Verzeri, canonisée il y a dix ans: elle a fondé l’institut des Filles du Sacré-Cœur de Jésus et des religieuses de cette congrégation sont venues à Rome depuis le Brésil visiter les lieux liés à sa vie.

Le pape a souhaité « d’abondantes grâces divines » à ses filles et sœurs spirituelles et à tous ceux qui ont une dévotion spéciale envers cette sainte, afin qu’ils construisent leur vie « sur ce solide roc qui est le Christ vivant dans son Eglise ».

Sainte Thérèse-Eustochium Verzeri, vierge (1801-1852), est née à Bergame, en Lombardie, et elle devint l’aînée de sept enfants. Sa mère, la comtesse Elena Pedrocca-Grumelli, marquée par la figure de sainte Claire d’Assise, leur enseigna à connaître et aimer Dieu ardemment. Mais très jeune aussi, elle fait l’expérience, mystique, de « l’absence de Dieu », du poids de la solitude humaine devant le sentiment inquiétant de l’éloignement de Dieu.

L’Italie est en plein bouillonnement. Les changements politiques, les soulèvements, les persécutions n’épargnent pas l’Eglise, également traversée par un courant janséniste. Le Cœur du Christ lui apparaît comme le remède. C’est ainsi qu’en 1831, après un temps de maturation au monastère bénédictin de Santa Grata, Thérèse fonde les Filles du Sacré-Cœur de Jésus.

Elles se dévouent à l’éducation des jeunes filles pauvres, fondent des foyers pour les orphelines, victimes de mauvais traitements, des écoles, animent des retraites, des récréations festives, et se prodiguent au chevet des malades, aujourd’hui, jusqu’au Brésil, en Argentine et en Bolivie, en République centrafricaine, au Cameroun, en Inde et en Albanie.

Lorsqu’elle remet son âme à Dieu, le 3 mars 1852, Mère Thérèse laisse un précieux patrimoine spirituel centré sur le Cœur du Christ.

Enfin, en allemand, le pape a évoqué les défunts, dont on fait particulièrement mémoire en ce mois de novembre, en affirmant l’espérance chrétienne : « Notre espérance est que la mort n’est pas la fin, que Dieu ne cesse pas d’aimer chaque être humain dans son unicité. Cette espérance est comme la lumière des jeunes filles de l’Evangile d’aujourd’hui. Nous vivons dans l’attente de rencontrer le Christ, la lumière de la vie. Cette aspiration ne doit pas s’éteindre dans la routine quotidienne. Demandons au Seigneur de savoir veiller sur l’huile de nos « lampes », rester fermes dans la prière, à l’écoute de la Parole de Dieu, dans la réception des sacrements, afin de pouvoir un jour avoir part au céleste festin de noces. Que l’Esprit du Seigneur vous accompagne sur tous vos chemins ».

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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