Fraternité Saint-Pie X : le card. Müller reçoit Mgr Fellay

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Le dialogue se poursuit

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Le dialogue « vers la pleine réconciliation espérée » se poursuit entre le Saint-Siège et la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, qui souhaitent dépasser les difficultés « par étapes et dans des délais raisonnables ».

Le cardinal Gerhard Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a en effet reçu Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité, ce mardi matin, 23 septembre 2014, de 11h à 13h, au Vatican.

La réunion, qui s’est déroulée « dans un climat cordial », avait pour but d’examiner « des problèmes d’ordre doctrinal et canonique », précise un communiqué du Saint-Siège.

Les participants se sont mis d’accord pour poursuivre les travaux afin de « dépasser ces difficultés » et d’« atteindre la pleine réconciliation espérée », « par étapes et dans des délais raisonnables ».

Parmi les participants à cette rencontre également : Mgr Luis Ladaria, sj, secrétaire du dicastère, Mgr Augustine Di Noia, op, secrétaire adjoint et Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission « Ecclesia Dei », interface du dialogue de l’Église catholique romaine et des disciples de Mgr Marcel Lefebvre, ainsi que les assistants de la Fraternité Saint-Pie X les abbés Nikolas Pfluger et Alain-Marc Nély.

En 2012, le Saint-Siège avait proposé « une Prélature personnelle, comme instrument le plus adapté à une éventuelle reconnaissance canonique de la Fraternité ».

En janvier 2013, Mgr Augustin Di Noia, dominicain des États-Unis, avait adressé une lettre à Mgr Fellay et à chaque prêtre de la Fraternité Saint-Pie X, appelant à sortir de l’enlisement du dialogue, par une approche spirituelle, invitant à un examen de conscience, avec pour mots d’ordre : humilité, douceur, patience, charité.

Le Saint-Siège et Mgr Fellay poursuivent ce dialogue depuis plusieurs années, en particulier depuis la levée des excommunications par Benoît XVI, en 2009: elles pesaient sur les évêques ordonnés par Mgr Marcel Lefebvre, en désobéissance au pape Jean-Paul II, en 1988: un dialogue nécessaire car la levée de l’excommunication n’est pas une « réintégration ».

Parmi les quatre évêques, notons que Mgr Richard Williamson, fustigé pour son révisionnisme, n’a jamais été un évêque de l’Eglise catholique, étant passé de l’Anglicanisme au Lefebvrisme. Et après le scandale suscité par ses positions sur la Shoah, il a été expulsé de la Fraternité Saint-Pie X, en 2012.

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ZENIT Staff

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