France: Une volonté "d´atteindre méthodiquement un homme d´Eglise"

Print Friendly, PDF & Email

Plainte contre Mgr di Falco: « Les faits n´ont pu être établis »

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

CITE DU VATICAN, Jeudi 21 mars 2002 (ZENIT.org)- La décision du Procureur de la République d´archiver une plainte qui visait Mgr Jean-Michel di Falco « n´est pas seulement dû à une prescription, mais également au motif que les faits n´ont pu être établis », souligne un communiqué de Mgr di Falco.

Cependant l´évêque français constate: « Le mal est fait: mon nom a été jeté en pâture alors même que mon accusateur reste anonyme ». Mgr di Falco déplore cette volonté « d´atteindre méthodiquement un homme d´Eglise ».

L´enquête préliminaire ouverte à la suite d´une plainte contre l´évêque a été classée sans suite, a en effet annoncé jeudi le Procureur de la République de Paris.

Mgr di Falco a pour sa part porté plainte pour dénonciation calomnieuse. Il a reçu le soutien de l´archevêché de Paris qui a défendu son « intégrité ».

« Je prends acte de la décision du Procureur de la République de classer une plainte qui me visait, déclare ce soir Mgr di Falco. Ce classement n´est pas seulement dû à une prescription mais également au motif que les faits n´ont pu être établis. Ce qui compte c´est ce qui est vrai ou faux ».

Mgr di Falco constate: « Le mal est fait: mon nom a été jeté en pâture, alors que mon accusateur reste anonyme, utilisé aux fins d´atteindre méthodiquement un homme d´Eglise ».

Mgr Jean-Michel di Falco a en effet informé, le 19 mars, le cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris, qu´il avait déposé plainte pour dénonciation calomnieuse.

« Mgr Jean-Michel di Falco entend ainsi se défendre de l´accusation d´un plaignant à propos de faits qui, selon ce dernier, seraient survenus en 1972, explique un communiqué du diocèse le 19 mars. Le plaignant mettait en cause Mgr di Falco dans une lettre parvenue à l´archevêché en mars 2001 ».

« Mgr di Falco en a été informé et a affirmé que les accusations portées contre lui étaient dénuées de toute vérité, continuait le communiqué. Parallèlement et selon la règle en ce domaine, le cardinal Lustiger, en l´absence d´éléments matériels, a demandé à un religieux de recevoir en son nom l´auteur de la lettre afin de s´assurer de la teneur exacte de ses propos ».

« Les entretiens qui se sont succédés d´avril à juin 2001 et l´analyse de la crédibilité de cette accusation n´ont conduit à mettre en cause ni l´intégrité ni la conduite de Mgr di Falco, conclut le communiqué de l´archevêqhé de Paris ».

Mgr Jean-Michel di Falco a porté plainte pour « dénonciation calomnieuse » devant la « campagne de diffamation dont il fait l´objet », annonçait lundi 18 mars son avocat Me Paul Lombard à l´AFP.

Ce dépôt de plainte faisait suite à la publication par L´Express et la revue Golias, sur le site Internet de l´Express, d´une information selon laquelle une plainte aurait été déposée contre Mgr di Falco le 14 novembre 2001.

« Devant la campagne de diffamation dont il est l´objet, Mgr di Falco, évêque auxiliaire de Paris, a chargé son avocat Me Paul Lombard de déposer plainte pour dénonciation calomnieuse avec constitution de partie civile entre les mains du doyen des juges d´instruction du tribunal de grande instance de Paris », déclarait le 18 mars le secrétariat de Mgr di Falco, dans un communiqué diffusé auprès de l´AFP par Me Lombard.

Mgr Di Falco, précise Me Lombard « affirme solennellement que les dites accusations sont méprisables et dénuées de toute vérité. Il fait confiance à la justice pour lui permettre de défendre son honneur ».

L´avocat déclarait, toujours selon l´AFP que « nous nous trouvons devant un véritable complot qui marque une étape nouvelle dans l´histoire de la diffamation. Elle consiste, selon l´avocat, à inventer des faits mensongers qui se seraient déroulés il y a plus de trente ans, donc couverts par la prescription, pour servir de support à une campagne publique dont le caractère ignominieux ne peut échapper à personne ».

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel