France : Un colloque pour les 50 ans de l’Institut supérieur de liturgie

Print Friendly, PDF & Email

« Un temps heureux de réflexion théologique et de prière »

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

ROME, Vendredi 17 novembre 2006 (ZENIT.org) – Le colloque qui a marqué, fin octobre, les 50 ans de l’Institut supérieur de liturgie (ISL) de l’Institut catholique de Paris, a constitué avant tout une « rencontre internationale de réflexion théologique sur la relation entre recherche et pastorale », indique son directeur, le F. Patrick Prétot, bénédictin.

Ce colloque intitulé « Entre recherche et pastorale, l’avenir des études liturgiques » s’est tenu du 26 au 28 octobre 2006, à l’Institut Catholique de Paris (http://www.icp.fr/isl). Il était organisé sous le patronage de Mgr André Vingt-Trois, archevêque et Chancelier de l’Institut catholique de Paris, de Mgr Robert Le Gall, archevêque de Toulouse et président de la Commission épiscopale de Liturgie et de M. Pierre Cahné, recteur de l’Institut catholique de Paris.

Le directeur de l’ISL, le F. Patrick Prétot, a souligné pour les lecteurs de Zenit que cette rencontre « a été un temps heureux de réflexion théologique et de prière, car la liturgie y avait très
réelle place ». Il précise que le colloque a rassemblé jusqu’à environ 450 personnes dont une bonne vingtaine d’évêques de France, Belgique et Canada.

« Le colloque avait été décidé depuis plus d’un an et portait sur la question de la relation entre la recherche (en science liturgique) et la pastorale », souligne-t-il en notant que « les questions agitées en ce moment n’étaient pas au centre du débat même si elles ont été évoquées par les évêques présents et cela dans un dialogue confiant avec le Cardinal F. Arinze, actuel Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la Discipline des sacrements, qui a participé à cette rencontre et y a prononcé une importante conférence ».

Le colloque s’est ainsi inscrit dans une tradition de recherche universitaire en vue de mettre en lumière les données actuelles de la recherche en liturgie et théologie des sacrements et en considérant la relation entre recherche fondamentale et accompagnement des réalités pastorales.

La démarche comportait, indiquent les organisateurs, trois moments pour:
* entendre la hiérarchie de l’Église catholique exprimer les questions et les besoins en ce domaine central de la vie de l’Église
* croiser les questions et les points de vue des chercheurs et essayer d’approfondir les problématiques
* mesurer l’impact de cette réflexion sur la formation.

Le colloque s’est accompagné de plusieurs célébrations liturgiques notamment les Vêpres le jeudi soir, les Laudes le vendredi et le samedi matin et la Messe le vendredi midi.

Les actes seront publiés le plus rapidement possible, mais certaines des conférences seront disponibles très bientôt sur le site Catho-Theo.net, site internet de la Faculté de théologie de l’ICP.

Comme » le rappelle la page en ligne de l’ISL, l’Institut Supérieur de Liturgie (ISL) a ouvert ses portes en 1956 sous la direction de Dom B. Botte, osb, à l’initiative de l’Abbaye belge du Mont-César et du Centre de pastorale liturgique (qui deviendra après le Concile Vatican II, le Centre national de Pastorale liturgique (CNPL), et depuis peu, avec la réorganisation des services de l’Eglise de France, le Service National de Pastorale Liturgique et Sacramentelle (SNPLS).

Premier lieu d’enseignement universitaire de ce type, il a formé plusieurs générations d’étudiants provenant des cinq continents, et ses enseignants, B. Botte, osb, L. Bouyer, de l’Oratoire, P.-M. Gy, op, P. Jounel, ont participé activement aux chantiers de la Réforme Liturgique issue du Concile Vatican II.

Par ailleurs, le site souligne que la fondation de l’ISL s’est faite au moment du congrès international de Pastorale liturgique réuni à Assise du 18 au 24 septembre 1956 qui, dans le sillage de l’encyclique « Mediator Dei » de Pie XII, a inspiré ce qu’on a alors appelé « le Mouvement liturgique » et préparé l’oeuvre de Vatican II.

« L’ISL, indique la même source, fut donc dès le départ marqué par la relation entre recherche historique et théologique et souci des implications pastorales, deux dimensions fortement soulignées par la constitution conciliaire sur la liturgie « Sacrosanctum Concilium ».

Rappelons que cette constitution a été promulguée le 4 décembre 1963, ce qui en fait le premier document adopté par les pères du concile, lors de la 3e session.

Plusieurs sites Internet ont publié le discours du cardinal Francis Arinze et celui de l’archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, que l’on peut aussi trouver dans un numéro récent de Paris Notre Dame, la revue du diocèse de Paris (http://catholique-paris.cef.fr).

L’Institut supérieur de Liturgie a actuellement 75 étudiants, dont plus d’un tiers d’étudiants étrangers. Il forme des liturgistes au service de l’enseignement et de la formation et de la pastorale de l’Eglise.

Il appartient à la Faculté de Théologie et de Sciences Religieuses (FTSR) de l’Institut Catholique de Paris et il entretient des liens de collaboration avec les revues « La Maison-Dieu », « Célébrer » et « Chroniques d’Art Sacré », mais aussi avec des organisations nationales ou internationales de liturgistes comme le SNPLS ou encore la Societas Liturgica. Par ailleurs, à l’intérieur de la Faculté de Théologie il collabore plus spécialement avec l’Institut des Arts sacrés (IAS), l’Institut Supérieur de Pastorale catéchétique (ISPC) et l’Institut de Théologie des Religions (l’ISTR).

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel