France : Réflexion de Mgr Vingt-Trois sur foi et société

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Notre foi n’est pas un particularisme dangereux pour la concorde sociale

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ROME, Mardi 9 octobre 2007 (ZENIT.org) – « Depuis quelques décennies le regard des responsables politiques a évolué et ils mesurent mieux l’impact des croyances dans l’équilibre social », fait observer l’archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois. Il ajoutait : « Notre foi n’est pas un particularisme dangereux pour la concorde sociale ».

Mgr Vingt-Trois a célébré la messe de rentrée des responsables politiques, ce mardi soir, 9 octobre, à 19h, en la basilique Sainte-Clotilde. Une centaine de parlementaires, de l’assemblée et du sénat et des membres du Conseil Economique et Social étaient présents, ainsi que leurs collaborateurs et d’autres acteurs de la vie politique.

Dans son homélie (cf. http://catholique-paris.cef.fr pour le texte intégral), l’archevêque de Paris a proposé quelques pistes de réflexion sur différentes questions de société.

« Chez nous, le brassage des cultures et des religions va s’accentuer et nous provoquer à nous réapproprier les éléments fondamentaux de la cohérence de notre vie collective », faisait observer l’archevêque.

« Pour nous chrétiens, ajoutait-il, c’est un appel à rechercher dans la richesse de notre tradition et de notre sagesse ce qui peut être partagé généreusement avec d’autres dans la vie sociale et l’organisation de notre société ».

Et d’insister : « Notre foi n’est pas un particularisme dangereux pour la concorde sociale. Il serait illusoire de croire que la neutralité aseptisée permette une plus grande liberté à chacun. C’est, au contraire, la force des convictions et la profondeur des engagements personnels qui ouvre un véritable chemin de dialogue et de respect ».

« Je me réjouis, disait Mgr Vingt-Trois, que depuis quelques décennies le regard des responsables politiques ait évolué et qu’ils mesurent mieux l’impact des croyances dans l’équilibre social », affirmait l’archevêque de Paris.

« A travers les siècles, à travers des convulsions diverses, nous avons reçu des repères éthiques largement partagés, soulignait-il. Ne laissons pas perdre ces acquis précieux, qu’il s’agisse du cadre familial et de l’alliance libre entre un homme et une femme pour éduquer les enfants ou qu’il s’agisse de l’unité de la personne qui intègre à la fois le charnel et le spirituel, le biologique et le culturel, dans une vision unifiée de l’être humain. Ce trésor, mieux nous en vivrons, mieux nous pourrons le partager avec le reste du monde. »

C’est en 1992 que le cardinal Jean-Marie Lustiger a créé le Service Pastoral d’Études Politiques (SPEP) qui constitue une présence de l’Église pour les responsables politiques qui le souhaitent.

Le SPEP s’adresse aux parlementaires de l’Assemblée et du Sénat, à leurs collaborateurs ainsi qu’aux différents acteurs de la vie politique. Il est accueilli dans les locaux de la paroisse Sainte-Clotilde.

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ZENIT Staff

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