ROME, Mercredi 23 septembre 2009 (ZENIT.org) – En France, l’« Alliance pour les Droits de la Vie » demande que la vérité soit dite aux femmes sur la véritable action de la pilule « EllaOne » qui est à la fois « contraceptive et antinidatoire ».
Dans un communiqué de ce 23 septembre, l’Alliance pour les Droits de la Vie met en garde contre « le marché de dupes que constitue le lancement commercial de l’EllaOne dénommée « pilule du surlendemain » par son fabricant », et lancée en France le 24 septembre 2009.
Le docteur Xavier Mirabel, président de l’Alliance pour les Droits de la Vie déclare: « On est en train de cacher aux femmes que ce produit, qu’on présente comme contraceptif, a également comme impact de supprimer des vies déjà conçues. C’est une étape de plus dans la banalisation de l’avortement, d’autant plus contestable qu’on ne comptabilisera jamais leur nombre. Déjà, avec le Norlevo, pilule du lendemain du même fabricant dont personne n’a jamais vraiment expliqué le fonctionnement, sont apparues de nouvelles angoisses chez les femmes, en raison de l’incertitude sur l’effet exact de cette substance. C’est encore plus grave avec cette pilule du surlendemain. Il faut aussi rappeler que si Norlevo a été un grand succès commercial, c’est un échec complet en matière de prévention de l’IVG, cette dernière ayant crû de 9% en un an chez les mineures.*»
L’Alliance pour les Droits de la Vie demande « que la vérité soit dite aux femmes sur la véritable action de l’EllaOne, à la fois contraceptive et antinidatoire, et que soit privilégiées d’autres méthodes alternatives à l’IVG que celles qui en augmentent le nombre ».
Elle demande aussi « que l’Etat n’engage pas de financements publics sur l’EllaOne, et que les dépenses liées au Norlevo fassent l’objet d’un rapport d’enquête approfondi ».
* Derniers chiffres connus : 2006.
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