France : Partenariat public-privé pour les prélèvements de sang de cordon

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Retard français dans ce domaine

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ROME, Mardi 18 novembre 2008 (ZENIT.org) – Un partenariat public-privé s’est créé en France pour les prélèvements de sang de cordon, annonce « Gènéthique », la synthèse de presse de la Fondation Jérôme Lejeune.

La France accuse un retard dans ce domaine.

Les présidents de la Fondation générale de santé, Antonio Ligresti, et de l’Etablissement français du sang (EFS), Jacques Hardy, ont signé hier, lundi 17 novembre, un accord de partenariat pour doubler le nombre de maternités qui prélèvent le sang de cordon en France d’ici à 2010. Interviewé dans Le Quotidien du Médecin, le Pr Grégory Katz, directeur de la Générale de santé, explique ce qu’il présente comme « une solution à la pénurie de greffons ».

Selon le Pr Katz, le retard de la France dans ce domaine s’explique par la pénurie de prélèvements et donc de maternités qui n’arrivent pas à remplir les banques. Aujourd’hui, 7 000 unités de sang de cordon sont stockées en France et seulement 8 maternités procèdent à des prélèvements sur l’ensemble du territoire. La Générale de santé met donc à disposition les 20 maternités de son réseau, « avec 33 000 naissances chaque année, grâce auxquelles nous pourrons prélever, former, informer et offrir des greffons pour la recherche ». Elle prévoit de pratiquer entre 3 000 et 4 000 prélèvements chaque année ; « le but est de faire en sorte qu’à l’arrivée il y ait un greffon compatible par patient, y compris pour les minorités ethniques ».

« Nous sommes dans une logique solidaire et très éthique, selon un modèle allogénique », insiste le Pr Katz : « les greffons sont stockés dans un pot commun et distribués selon les besoins à tout le monde »; « il n’y aura aucun prélèvement intrafamilial, aucun don dirigé et le don est anonyme et gratuit ». « La fondation est à but non lucratif et n’aura aucune recette », précise-t-il. Elle s’est aussi engagée à assurer la formation des équipes médicales – du consentement éclairé des donneuses au stockage et à la transplantation en passant par le prélèvement lui-même – et la promotion auprès du grand public.

Par ailleurs, plutôt que d’incinérer les unités non validées avec les déchets hospitaliers, la Générale de santé souhaite les offrir « à des chercheurs qui souhaitent faire avancer la science dans le domaine des cellules souches ».

L’ouverture de la première maternité est prévue pour 2009. Et, si les maternités de la Générale couvrent l’ensemble de l’hexagone, « d’autres maternités pourront nous rejoindre », ajoute le Pr Katz. « L’ambition est de créer une dynamique », conclut-il.

Source :  Le Quotidien du Médecin (Dr Lydia Archimède) 18/11/08

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ZENIT Staff

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