France : mort de 7 patients, appel après l'acquittement d'un médecin

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La vulnérabilité des personnes âgées malades

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L’association française Alliance VITA salue la décision du 2 juillet du parquet général de Pau de faire appel de l’acquittement du Dr Nicolas Bonnemaison, médecin urgentiste, accusé de l’empoisonnement de 7 personnes âgées. Il avait été acquitté le 25 juin 2014.

Pour Tugdual Derville, délégué général de l’association, « c’est un vrai soulagement pour les nombreuses personnes que l’acquittement du docteur Bonnemaison a pu faire douter de notre système de santé. On peut reconnaître la fragilité psychologique d’un médecin sans pour autant fermer les yeux sur ses passages à l’acte solitaires précipitant la mort de 7 patients ».

« Au lieu de devenir une tribune orchestrée par les promoteurs de l’euthanasie, ce procès doit prendre en compte la vulnérabilité des personnes âgées malades. Il faut espérer que le nouvel avocat général ne se laissera pas piéger, comme celui de Pau, par la confusion compassionnelle qui pousse à dédouaner le prévenu en négligeant les véritables victimes », ajoute-t-il.

Alliance VITA demande au minimum « une peine de prison avec sursis » pour « aider Nicolas Bonnemaison à comprendre qu’il a gravement dérapé et surtout rassurer tous ceux qui ont l’impression que la digue de l’interdit de tuer s’est effondrée ».

L’association évoque les « personnes âgées fragiles » qui « ont reçu cet acquittement comme le signe que leur vie n’a plus de prix aux yeux de la société » ; les « soignants, médecins ou infirmiers », qui « peuvent être tentés par des passages à l’acte, dans des moments d’épuisement ou des accès de toute-puissance liés à la difficulté de leur métier ».

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ZENIT Staff

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