France : Les évêques contre le projet de lois sur les tests ADN

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L’immigration en question

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ROME, Mardi 2 octobre 2007 (ZENIT.org) – Le projet de loi français sur l’immigration, mettant en place des « mesures toujours plus restrictives » contre les migrants, comme les test ADN pour le regroupement familial, est dénoncé par la conférence des évêques de France qui y voient des « concessions à une opinion dominée par la peur » : c’est en ces termes que l’agence missionnaire italienne Misna relit le document de la conférence des évêques français (cf. http://www.cef.fr et ci-dessous, Documents).

« Les chrétiens refusent par principe de choisir entre bons et mauvais migrants, entre citoyens pourvus de papiers et d’autres sans papiers », lit-on dans un texte signé par Mgr Olivier de Berranger, évêque de Saint Denis et président de la commission épiscopale pour la mission universelle de l’Église, et Mgr Claude Schockert, évêque de Belfort-Montbéliard, responsable de la Pastorale des migrants.

Opposés aux tests ADN proposés par le nouveau projet de loi pour le regroupement familial, les évêques font remarquer : « Nous nous réjouissons que des élus d’appartenances politiques variées, à l’Assemblée nationale comme au Sénat, se soient opposés à l’imposition de tests génétiques pour vérifier les liens de parenté car il y aurait là le risque d’une grave dérive sur le sens de l’homme et la dignité de la famille ».

De son côté, le Secours catholique avait demandé hier aux sénateurs qui doivent examiner l’actuel projet de loi sur l’immigration de « ne pas se déjuger » et de garantir aux immigrés le droit de vivre en famille de la même manière que les Français, conclut Misna.

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ZENIT Staff

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