ROME, Jeudi 1er Octobre 2009 (ZENIT.org) – Evoquant les suicides au travail, le père Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France, a invité « les acteurs concernés par ce grave enjeu de société », à se concerter « afin d’endiguer ce désespoir devant lequel nul ne peut se résigner ».
« Depuis plusieurs jours, de nombreuses personnes nous expriment leur vive émotion concernant le nombre de suicides au travail », a-t-il affirmé dans une déclaration publiée sur le site de la Conférence des évêques de France, alors qu’en France, le 24e suicide enregistré chez France Telecom crée le débat.
« Comment ne pas les comprendre ? Un seul suicide serait de trop, et suffirait à nous bouleverser ! », a-t-il ajouté. « Qu’est donc cet économisme, faisant pression sur l’homme, au point de ne plus lui donner d’entrevoir une autre issue que de mettre fin à ses jours ? »
Dans cette déclaration, Mgr Podvin a rappelé que « le travail humain est une dimension fondamentale pour l’épanouissement et le bien commun ».
Alors que « la mondialisation a accentué stress, incertitude sur l’avenir, individualisme, délocalisation, harcèlements », le porte-parole de la Conférence des évêques de France a dénoncé « certaines pratiques managériales », invitant à les « revoir ».
« Une société qui ne procure plus de travail, ou qui en impose dans des conditions inacceptables, n’est plus digne d’elle-même », a-t-il conclu en rappelant combien « la vie est un don et a une valeur inestimable ».
