France : création du Requiem de Frédéric Ledroit à Paris

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En quête de Dieu par la musique

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Anne Kurian

ROME, vendredi 18 mai 2012 (ZENIT.org) – Par la création d’un Requiem, l’organiste Frédéric Ledroit livre sa quête de Dieu par la musique, persuadé que « seul le beau peut élever les âmes ».

Frédéric Ledroit, organiste titulaire de la cathédrale d’Angoulême, interprètera pour la première fois en public son Requiem Opus 50, le dimanche 24 juin à 16h, en l’église de la Madeleine à Paris.

La création, constituée de l’ensemble vocal « Pro Homine », de 4 solistes, de Jean-Pierre Ferey au piano et de François-Henri Houbart à l’orgue de chœur, se fera en présence de Frédéric Ledroit qui tiendra à cette occasion la partie du Grand orgue.

Dans ce Requiem, souligne un communiqué, le doute, la douleur, la terreur « aboutissent pourtant et toujours à l’amour divin, la lumière éternelle », dans un « parcours incroyable qui nous mène à l’illumination dans les pas de Dieu ».

Pèlerinage intérieur

Commentant son œuvre, Frédéric Ledroit explique avoir cherché « avant tout un moyen de se rapprocher de sa foi par un pèlerinage intérieur, une quête évidente et indispensable. »

Pour l’organiste, âgé de 44 ans, « la musique est avant tout spirituelle » : en elle, confie-t-il, il a puisé son « besoin de Dieu », et par elle il a « donné un sens à sa vie ».

Frédéric Ledroit trouve « raisonnable de croire en Dieu » car même à petite échelle « il y a toujours relation de cause à effet », et cela semble « universel ».

Fort de sa foi, il a toujours travaillé son art « avec acharnement », intimement persuadé d’être « redevable pour le talent reçu » et que son mérite et sa reconnaissance à Dieu « ne pouvaient se concevoir sans un travail intense et régulier ».

Rcherche de l’absolu

Dans l’écriture de son Requiem, le compositeur se défend d’avoir voulu « satisfaire une curiosité morbide ». Un Requiem, explique-t-il, c’est d’abord « une œuvre monumentale pour la vie » : c’est à la fois l’espérance de la « renaissance éternelle » des défunts, et l’accompagnement des vivants « dans une recherche de l’absolu ». </p>

A travers sa musique, Frédéric Ledroit livre un « voyage intérieur », allant de ses doutes à ses convictions. Ce voyage intérieur, poursuit-il, est un moyen de se « débarrasser des futilités temporelles », pour ne garder que « l’illumination », qui est « préparation intérieure à l’éclosion, recherche de la légèreté, libération, vibration cosmique et universelle.».

La voie de la beauté

Fervent défenseur de la musique sacrée, l’organiste se décrit comme « un chrétien en quête d’élévation par la beauté », « persuadé que la communion avec le divin ne peut pas se satisfaire de médiocrité » : « Seul le beau peut élever les âmes », estime-t-il.

La musique sacrée, poursuit-il, doit « avant tout bouleverser », sans être pour autant toujours « agréable ». En effet, insiste-t-il, la prière n’est pas « un état passif ou une séance d’hystérie collective », mais « un acte volontaire, un travail intérieur, une recherche de la perfection sensorielle vers un état de grâce ». 

Elle est « une vibration universelle, passerelle d’un état physique à la transcendance de l’âme vers l’illumination spirituelle ».

Le Requiem est également programmé à Cognac, La Rochelle et Poitiers, ainsi qu’en Europe (Italie, Allemagne et Pologne) au Japon et aux États Unis.

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ZENIT Staff

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