Focolari : ouverture du procès de béatification de Chiara Lubich

Print Friendly, PDF & Email

Elle a « fait de sa vie un symbole du dialogue »

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

Le procès diocésain pour la cause de béatification et de canonisation de Chiara Lubich (1920-2008), fondatrice des Focolari, sera ouvert demain, 27 janvier 2015, par l’évêque de Frascati, Mgr Raffaello Martinelli.

Dans une lettre aux membres des Focolari, Maria Voce, présidente du mouvement, invite à prier « afin que l’Église puisse comprendre la nouveauté de la sainteté collective proposée et vécue par Chiara ».

« Chiara a toujours rêvé du jour où l’on pourrait vraiment parler de la sainteté d’un peuple, parce qu’elle voyait que l’on devient saint en faisant la volonté de Dieu, qui est donnée à tous », explique-t-elle au micro de Radio Vatican : « Travailler pour que soit reconnue la sainteté de Chiara signifie travailler pour que soit reconnue cette possibilité ouverte à tous de devenir saints. »

Quant à la sainteté personnelle de Chiara Lubich, Maria Voce la voit se dessiner dans « la normalité » : « on peut être saint en menant une vie normale… on peut vivre normalement quelque chose d’extraordinaire : Chiara a donné l’exemple de cela même s’il y a eu aussi des moments extraordinaires dans sa vie, mais elle a donné l’exemple de la sainteté dans la normalité. »

Chiara Lubich a su « vivre l’Évangile et entraîner les autres à le vivre, y compris ceux qui ne le connaissaient pas, mais qui ont été entraînés par sa parole et par son exemple à mettre en acte des principes évangéliques », ajoute-t-elle.

Maria Voce salue aussi « un signe de ce temps », dans l’étude de la sainteté « d’une personne qui a fait de sa vie un symbole du dialogue ». En effet, face « à cette vague de violence qui semble avoir envahi le monde », Chiara Lubich « aura encore beaucoup à dire pour construire des relations vraies, profondes, entre les civilisations, entre les ethnies, entre les religions ».

Elle note par ailleurs que l’étude de la cause exigera un très grand travail : « il y a énormément de matériel… il y a une montagne de documents et d’écrits, qui ont déjà été remis pour cet examen. Et puis il y a des vidéos, il y a des bobines de discours prononcés par Chiara, des lettres que Chiara a écrites… ».

Avec une traduction de Constance Roques

Share this Entry

Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel