Europe/Val d´Aoste: "Saint Anselme, éducateur européen"

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Congrès au Val d´Aoste en 2002 (28 février-1er mars)

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CITE DU VATICAN, Mardi 13 novembre 2001 (Zenit.org) – La figure de saint Anselme d´Aoste, archevêque de Cantorbéry (v.1033-1109), Bénédictin, philosophe et théologien et XIe siècle rassemblera un congrès au Val d´Aoste en 2002 (28 février-1er mars). Le congrès vient d´être présenté à Rome. Il aura pour thème: « Saint Anselme, éducateur européen »
.

Le congrès est organisé par la région du Val d´Aoste () et par le diocèse, à l´occasion du IXe centenaire du concile présidé par saint Anselme (Londres-Westminster, 1102). Le centenaire sera également marqué par un pèlerinage du diocèse d´Aoste à Cantorbéry, dont le programme prévoit un temps de prière avec la communauté anglicane.

L´archevêque de Westminster, le cardinal Cormac Murphy O’Connor a souligné l´importance de la figure de saint Anselme pour l´Europe au micro de radio Vatican: « Saint Anselme est vraiment un homme européen: avant pour la par le fait qu´il est né en Italie, qu´il a ensuite été abbé du Bec, en France, et qu´il est ensuite devenu archevêque de Cantorbéry, en Angleterre. Je dirais que par sa culture, en tant qu´éducateur, et en tant que prêtre, c´était un Européen ».

M. Inos Biffi, soulignait pour sa part que le congrès se propose de présenter la figure du Bénédictin en tant « qu´éducateur de la conscience ».

Saint Aselme, que l´on a souvent présenté comme un relais théologique important entre saint Augustin et saint Thomas, est resté fameux pour les « Preuves de l´existence de Dieu », de son « Monologion » et de son « Proslogion ».

Né à Aoste, en Piémont, Anselme s´est fait bénédictin à l´abbaye normande du Bec. Il devint abbé du Bec avant de succéder à Lanfranc comme archevêque de Cantorbéry.

Mais son opposition à Guillaume le Roux qui empiétait sur les biens de l´Eglise lui valut l´exil. En 1098, il participa au concile de Bari et, à la demande du pape, s´employa à dissiper les doutes théologiques soulevés par les évêques italo-grecs.

A la mort de Guillaume le Roux, et sur l´invitation du nouveau roi, Henri 1er, il regagna son siège de Cantorbéry. Mais la querelle des investitures allait de nouveau l´opposer au souverain anglais. En effet, depuis le IXe siècle, l´investiture des abbés et des évêques étaient conférés par les princes – laïcs -, la consécration ecclésiastique était seconde. Cet usage confinait parfois à la simonie, ou en tous cas, elle constituait une ingérence dans le gouvernement de l´Eglise.

Un second exil se solda par un retour triomphal en 1106. Son secrétaire, Eadmer, un jeune moine de Christ Church, à Cantorbéry, a laissé à la postérité la biographie du saint. Celui-ci a été proclamé docteur de l´Eglise en 1720.

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ZENIT Staff

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