Ce symposium au cours duquel l’université se penche sur le monde du travail, est promu par le bureau de la pastorale universitaire du vicariat de Rome et rassemble quelque 400 professeurs de 36 pays.
Il se propose d’examiner, sous ses différents aspects, le monde du travail à l’ère de la mondialisation à la lumière de l’exhortation du saint patron de l’Europe, Benoît de Nursie: « Prie et travaille ».
Mgr Giampaolo Crepaldi, secrétaire du Conseil pontifical Justice et paix a confié au micro de Radio Vatican que le défi est de : « Réussir à avoir une vision de l’homme intégrale et solidaire, capable d’unir travail et spiritualité, comme deux dimensions qui cohabitent et se « contaminent » positivement ».
« En fin de compte, disait-il, si nous dépassons les modèles économiques et mécanistes, je crois que nous pouvons récupérer aussi ce défi: « Prie et travaille » ».
Mais le symposium prend aussi en compte le fait que le droit au travail est nié à quelque 184 millions de chômeurs dans le monde, dont 35 millions dans l’Union européenne.
Pour le prof. Cesare Mirabelli, président émérite de la Cour constitutionnelle italienne, et président du comité organisateur du symposium, c’est là que les universités ont un rôle à jouer.
« Les universités ont une grande responsabilité dans la recherche, disait-il, et cela a de grandes retombées sur l’évolution et les technologies, et donc aussi sur le travail. Et elles ont une grande responsabilité dans la formation c’est-à-dire dans la préparation de personnes capables d’affronter la vie du travail, non comme des pièces de rechange d’une machine, mais comme des acteurs et donc avec un progrès également culturel ».
