« Euroconférences » sur le thème des cellules souches adultes et embryonnaires

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CITE DU VATICAN, Vendredi 17 décembre 2004 (ZENIT.org) – Des « Euroconférences » ont eu lieu sur le thème des cellules souches adultes et embryonnaires, les 9 et 10 décembre derniers, à l’Institut Pasteur, à Paris, indique la revue de presse de la Fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org).

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En 1981, on découvrait l’existence de cellules souches chez la souris et la possibilité de cultiver ces cellules in vitro. Le même résultat était ensuite confirmé chez d’autres mammifères. En 1998, la démonstration est apportée que ces cellules existent également chez l’homme et qu’elles peuvent être cultivées. Aujourd’hui, des chercheurs travaillent pour tenter de démonter que les cellules souches embryonnaires peuvent servir à des fins thérapeutiques. Dans le monde, une dizaine d’équipes travaillent sur les cellules souches embryonnaires notamment les laboratoires d’Ali H. Brivanlou (université Rockefeller, New York) et d’Austin Smith (université d’Édimbourg).

L’organisme adulte est également une autre source de cellules souches. De nombreux tissus de l’organisme humain (la peau, le tube digestif, la moelle osseuse) ont la propriété de renouveler très rapidement les cellules qui les composent. Lors des conférences à l’Institut Pasteur, Catherine Verfaillie du Stem Cell Institute (Minneapolis – USA) a rappelé l’existence de cellules souches adultes pluripotentes appelées MAPCs (multipotent adult progenitor cells) et Olle Lindvall, de l’université de Lund-Suède, a démontré que certaines cellules souches du cerveau seraient même capables de se renouveler suffisamment pour lutter contre des lésions cérébrales.

Aucune contrainte éthique ne pèse sur la recherche sur les cellules souches adultes à la différence de celle sur les cellules souches embryonnaires qui implique la destruction de l’embryon et donc sa réification.

Les conditions dans lesquelles sont cultivées les cellules souches embryonnaires posent des problèmes pour le passage aux premiers essais cliniques sur l’homme. Pour la conservation de ces lignées cellulaires, les biologistes ont recours à des éléments d’origine animale (fibroblastes de souris et sérum de veau foetal) ce qui, en pratique, interdit leur utilisation sur l’homme pour des raisons de sécurité sanitaire.

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ZENIT Staff

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