Etats-Unis : le missionnaire Junipero Serra canonisé le 23 septembre 2015

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Une journée de réflexion sur sa figure à Rome

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La canonisation du bienheureux Junipero Serra (1713-1784), franciscain évangélisateur de la Californie, aura lieu mercredi 23 septembre 2015, sur l’esplanade du sanctuaire national de Washington, dans le cadre du voyage apostolique du pape François aux Etats-Unis.

Le P. Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, l’a annoncé ce 20 avril au cours de la présentation d’une journée de réflexion sur le thème « Père Junipero Serra, apôtre de la Californie, témoin de la sainteté. »

L’événement, organisé par la Commission pontificale pour l’Amérique latine, le Collège pontifical nord-américain, ainsi que par l’archidiocèse de Los Angeles, est prévu samedi 2 mai au Collège pontifical nord-américain de Rome et sera consacré à la vie et à la mission du P. Junipero Serra, précise un communiqué du Saint-Siège.

La journée sera présidé par le cardinal Marc Ouellet, président de la Commission pontificale pour l’Amérique latine. Le P. Vincenzo Criscuolo, rapporteur général de la Congrégation pour les causes des saints, présentera les notes bibliographiques sur la vie du P. Serra et Carl Anderson, Chevalier Suprême des Chevaliers de Colomb, évoquera Notre Dame de Guadalupe, guide spirituel de Junipero Serra. Le pape François présidera une messe à 12h15.

Théologien réputé et missionnaire, le P. Serra est né à Majorque aux Baléares le 24 novembre 1713. Ordonné prêtre dans l’ordre des Franciscains, il est envoyé au Mexique puis en Californie où il fonda à San Diego, en 1769, la première des neuf missions créées sous son mandat pour évangéliser les Indiens. Le P. Junipero Serra a été béatifié par l’Église en 1988.

Le pape François avait lui-même annoncé cette canonisation lors de son voyage en Asie le 15 janvier dernier : il avait expliqué que le P. Serra serait canonisé de façon « équipollente », une voie qui « est utilisée quand un homme ou une femme sont bienheureux depuis très longtemps, et qu’il existe une vénération du peuple de Dieu : on ne fait pas de procès sur le miracle. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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