Enlèvement des soeurs de Maaloula: appel à la "conscience" des ravisseurs

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Et à la communauté internationale

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Le patriarche gréco-orthodoxe Youhanna X Yazigi en appelle « à la conscience » des ravisseurs des moniales de Maaloula, mère Pélagie Sayyaf et ses quatre sœurs, rapporte AsiaNews, l’agence de l’Institut pontifical missionnaire des Missions étrangères de Milan (PIME).

La libération des moniales orthodoxes a également été réclamée par les évêques catholiques maronites.

« Nous en appelons à la conscience humaine de tous, et à tous les hommes de bonne volonté, pour la libération de nos religieuses », déclare Youhanna X Yazigi, patriarche grec-orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient.

Il ajoute : « Nous en appelons à la conscience dont le Créateur a doté tous les hommes, y compris les ravisseurs, pour que nos sœurs soient relâchées saines et sauves. Nous nous adressons aux communautés internationales et aux gouvernants du monde entier pour qu’ils interviennent en faveur de la libération des otages. L’enlèvement, qui dure en dépit de tous les contacts établis, est une violation flagrante de la dignité humaine et de la voie de la paix et de la prière en Syrie et dans tout le Machrek », c’est-à-dire l’Orient arabe.

Les chrétiens du Liban demandent en outre que les lieux saints chrétiens et musulmans de Syrie soient considérés comme « zones neutres » et que certains sites historiques soient mis sous la protection de l’Unesco en tant que patrimoine de l’humanité.

Les cinq moniales s’ajoutent à la liste des religieux retenus en otages, comme les deux métropolites orthodoxes d’Alep – Gregorios Yohanna Ibrahim de l’Eglise syro-orthodoxe et Boulos al-Yazigi de l’Eglise gréco-orthodoxe et frère du patriarche Youhanna X – enlevés le 22 avril, et le jésuite italien Paolo dall’Oglio, enlevé le 29 juillet.

Le patriarche Youhanna X a été reçu par le pape François le 27 septembre dernier au Vatican: les souffrances du peuple syrien, celles des chrétiens, le sort des deux évêques d’Alep, et la « volonté de favoriser l’unité des chrétiens » ont été les principaux thèmes de la rencontre.

Au micro de Radio-Vatican, le patriarche en avait appelé à une solution « diplomatique » en Syrie, car « la paix se construit par le dialogue et non par la guerre ».

Avec Hélène Ginabat

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ZENIT Staff

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