En mémoire du Professeur Lejeune, défenseur de la vie

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Trisomie 21 : « La tâche est immense mais l’espérance aussi »

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ROME, Lundi 29 août 2011 (ZENIT.org) – « Mon père a été un des grands défenseurs de la vie » : c’est ainsi que Clara Gaymard, la fille du professeur Jérôme Lejeune, évoque le combat de son père pour la vie et sa recherche sur la Trisomie 21.

Présidente de General Electric France, elle est intervenue jeudi au Meeting de Rimini, organisé par le mouvement catholique italien Communion et Libération. A cette occasion, la rédaction française de Radio Vatican a diffusé le témoignage émouvant de Clara Gaymard.

« Mon père était un homme d’espoir, d’optimisme, et il pensait qu’un jour ou l’autre on trouverait » des réponses à la Trisomie 21. C’était aussi « un homme de science et de foi », a-t-elle expliqué. « La science lui démontrait que la vie existait dès la conception. Son savoir et sa responsabilité de médecin lui disaient qu’il fallait protéger la vie et protéger le malade. Et sa foi lui disait que toute vie était sacrée et donc il s’est battu pour dire que toute vie vaut la peine d’être vécue et que toute vie doit être défendue quand on est un médecin, quand on est un savant et a fortiori quand on est un chrétien ».

« Il a été un des grands défenseurs de la vie. Il a essayé de protéger les embryons atteints de trisomie comme il pouvait, mais il savait que l’hédonisme ambiant faisait que c’était plus simple de les sacrifier avant la naissance », a-t-elle confié. « Il s’est battu pour protéger la vie mais en même temps il consacrait tout le temps qu’il pouvait pour la recherche et essayer de trouver comment les guérir ».

Clara Gaymard rappelle enfin les paroles de son père au moment de mourir : « J’abandonne mes malades et pourtant il faut les guérir ». D’où la création de la Fondation Jérôme Lejeune « pour consacrer de l’argent à la recherche sur les maladies de l’intelligence, pour trouver des thérapies pour les guérir ».

La Fondation a financé plus de 400 projets dans le monde, « et aujourd’hui il y a beaucoup d’espoir parce que l’idée de mon père était de pouvoir mettre en silence le chromosome 21. Il y a aujourd’hui pas mal de projets de recherche qui montrent que ce sera possible un jour. Nous y croyons », affirme Clara Gaymard en concluant avec les mots de son père : « La tâche est immense mais l’espérance aussi ». 

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ZENIT Staff

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