Le P. Cantalamessa dans la Chapelle Redemptoris Mater du Vatican, OR

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Deuxième prédication de l’Avent du P. Cantalamessa

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Le concile Vatican II invite les baptisés à avoir « faim et soif de sainteté », et à refuser « la voie du conformisme et de la médiocrité ».

Le père capucin Raniero Cantalamessa, prédicateur de la Maison pontificale, a en effet proposé, ce vendredi 11 décembre, sa deuxième méditation de l’Avent, devant le pape François et ses collaborateurs de la Curie romaine, en la chapelle Redemptoris Mater du Vatican.

Des méditations centrées, rappelons-le, sur les grandes Constitutions conciliaires, pour marquer le 50e anniversaire de leur promulgation. Le texte complet de la première prédication se trouve ici.

En méditant sur la Constitution conciliaire sur l’Église, Lumen gentium, il s’arrête à l’appel universel de tous les baptisés à la sainteté et il interpelle les consciences : il ne s’agit pas tant de « mettre son énergie à faire des saints » que de travailler chacun à sa propre sainteté. Il ne faudrait pas consacrer « plus d’efforts » à canoniser des fondateurs et des confrères qu’à « imiter » leurs « exemples » et leurs « vertus », qui sont justement passées au crible des théologiens au cours des causes de canonisation.

Il existe une sainteté « ordinaire ». Le prédicateur cite le musicien français Charles Gounod, que l’on n’attendrait pas dans ce registre : « Une goutte de sainteté vaut plus qu’un océan de génie. » Une sainteté à l’école des Béatitudes : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. »

En lien avec l’ouverture de l’Année sainte extraordinaire de la miséricorde, mardi dernier, le P. Canatalamessa a fait observer, en citant le discours d’ouverture du Concile du 11 octobre 1962, que saint Jean XXIII avait lui-même inscrit Vatican II dans une logique de miséricorde : « L’Église s’est toujours opposée aux erreurs, souvent elle les a aussi condamnées avec la plus grande sévérité. Maintenant, toutefois, l’épouse du Christ préfère utiliser la médecine de la miséricorde plutôt que la sévérité. » Le Jubilé exprime donc la « fidélité » de l’Église à cet esprit du Concile, estime le prédicateur.

Il résout ainsi le délicat rapport entre justice et miséricorde : « Dieu fait justice quand il fait miséricorde. »

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ZENIT Staff

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