« Eluana est comme un enfant qui a besoin d’être nourri »

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Déclaration du président des médecins catholiques (FIAMC)

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ROME, Lundi 28 juillet 2008 (ZENIT.org) – De l’Amour. C’est la réponse apportée par le président de la Fédération internationale des associations de médecins catholiques au cas d’Eluana Englaro, la jeune femme dans un état végétatif depuis 16 ans.

Le cas d’Eluana a pris une dimension mondiale (rappelant ce qui est arrivé aux Etats-Unis à Terry Schiavo), quand un juge a autorisé le père de la jeune femme à interrompre l’alimentation et l’hydratation, ce qui entraînerait la mort.

Le docteur Josep Mara Simón Castellví, président de la Fédération internationale des associations de Médecins catholiques (FIAMC), dans une déclaration à ZENIT a reconnu que cette situation est « dure » pour la famille, « moins dure » pour elle (vu qu’elle ne souffre pas), « très supportable » pour ceux qui la soignent (ont-ils eux-mêmes déclaré très affectueusement) et « déconcertante » pour l’opinion publique.

« A la famille, je tendrais seulement ma main, je lui transmettrais mon affection et ne dirais rien », souligne le médecin, tout en avertissant que « l’on ne peut laisser mourir Eluana par manque d’alimentation ou d’hydratation ».

« A tous ceux qui la soignent nous dirions ‘courage, allez de l’avant, prenez soin du visage souffrant de l’humanité et du Christ’ », a-t-il ajouté.

« A l’opinion publique, aux moyens de communication, aux juges et aux hommes politiques, la Fédération que je préside peut dire que l’on ne peut tuer même si cela est fait en arrêtant de nourrir quelqu’un », a-t-il précisé.

La FIAMC figurait parmi les organisateurs d’un congrès mondial, en 2004, sur l’état végétatif, durant lequel Jean Paul II et de nombreux scientifiques ont souligné qu’il fallait « alimenter les malades quand ces derniers ne pouvaient plus le faire d’eux-mêmes ».

« La qualité de la vie, selon la vision chrétienne, est de nous rendre heureux et plus humains les uns les autres », a-t-il conclu. « Eluana est comme un enfant qui a besoin d’être nourri ».

Miriam Díez i Bosch

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ZENIT Staff

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