Dialogue interreligieux : Une délégation des évêques suisses en Syrie

Print Friendly, PDF & Email

Mgr Bürcher conduit le groupe de travail

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

ROME, Vendredi 23 mars 2007 (ZENIT.org) – Pour favoriser le dialogue interreligieux avec l’Islam, un groupe de travail des évêques suisses, le groupe de travail « Islam » (GTI) se rend en Syrie, sous la houlette de Mgr Bürcher.

Il est conduit par Mgr Bürcher, évêque auxiliaire de Lausanne, Genève et Fribourg, du 24 au 31 mars 2007.

La population totale de la Syrie est de 20 millions, dont 84 % de musulmans en majorité sunnites, et 10 % de chrétiens.

Récemment, le pape Benoît XVI l’a qualifiée de « terre de coexistence pacifique et de tolérance » entre les communautés chrétiennes et musulmanes

Un riche programme de rencontres à caractère religieux attend la délégation suisse avec le Patriarche grec melkite catholique Grégoire III, le Grand Mufti de Syrie Cheikh Ahmad Badreddine Hassoun, le Nonce Apostolique Mgr Morandini à Damas, le Métropolite Jeanbart à Alep, d’autres représentants des Eglises catholiques, orthodoxes et des communautés protestantes ainsi que des représentants de communautés juives, druzes, musulmanes sunnite et chiite présentes en Syrie.

L’agenda du GTI prévoit également des rencontres avec l’Ambassadeur de Suisse en Syrie, M. Jacques de Watteville, ainsi qu’une visite au Ministère des Affaires Etrangères et au Ministre des Affaires Religieuses, Salah Eddin Al-Ayyoubi. En raison de son histoire religieuse notamment, la Syrie peut contribuer à l’instauration de la paix au Proche-Orient.

Pour offrir sa contribution au soutien des minorités chrétiennes présentes dans un pays à majorité musulmane, comme cette fois-ci en Syrie, le GTI s’était rendu l’an dernier en Iran.

Le GTI s’est en effet donné pour objectifs de « promouvoir une meilleure connaissance entre chrétiens et musulmans en Suisse et créer des liens interreligieux et interculturels ».

Il réalise ce mandat selon l’engagement de l’Eglise catholique, dans le respect des différences, en précisant : « Mais pour connaître, il faut rencontrer. Dans le contexte mondial actuel, aucune démarche dans ce sens n’est de trop ».

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel