ROME, Mardi 23 septembre 2008 (ZENIT.org) – Le 24 septembre, à 9h30, au siège de l’Université pontificale grégorienne, d’éminents représentants du monde religieux, politique et économique, s’interrogeront sur certaines questions fondamentales relatives à la société de notre temps: le bien-être économique et le bien-être social peuvent-ils avancer de pair et dans le respect de l’environnement ? Quelles actions entreprendre pour surmonter le welfare divide ?
Cette rencontre, voulue par la Faculté des sciences sociales de l’Université grégorienne, entend fournir aux responsables d’entreprises et d’institutions bancaires, aux responsables décisionnels et à tous les détenteurs d’instruments opérationnels, des points importants de réflexion visant à déterminer et entreprendre des actions concrètes en vue d’une croissance économique et sociale de l’Italie, par le biais d’interventions sur le terrain, entendu comme un ensemble de biens environnementaux, sociaux et culturels.
D’un côté les représentants du monde religieux, qui s’occupent de la formation et de la croissance humaine, de l’autre les représentants du monde politique, promoteurs de lois qui puissent permettre de surmonter l’impasse socio-économique italienne, et le monde financier dont la tâche sera de fournir des analyses et les outils nécessaires à un redressement de la croissance économique.
Parmi les intervenants, le père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, coordinateur, Gianni Letta, sous-secrétaire à la présidence du Conseil des ministres italien, le professeur Fabio Roversi Monaco, président de la Fondation Carisbo et président de l’Association des Fondations bancaires de l’Emilie Romagne et Guglielmo Sartori de Borgoricco, Managing Director et Head of Global Distribution de Barclays Capital.
Le père jésuite Gianfranco Ghirlanda, recteur de l’Université pontificale grégorienne, qui ouvrira la journée de travail, a déclaré à ZENIT que « le développement social, la protection de l’environnement et les marchés financiers sont trois réalités étroitement liées dont le bon fonctionnement dépend de deux aspects fondamentaux: le bien commun et la solidarité ».
« Dans ce lien, a-t-il ajouté, entre en jeu la responsabilité personnelle; autrement dit la capacité et la possibilité de pouvoir décider de quelle manière on peut se réaliser comme ‘personne responsable ‘ de ses propres actes au sein de la société dans laquelle on vit ».
« Le bien commun et le bien de la personne, sont donc, en ce sens, dépendants, spécialement si l’on considère que la solidarité devient un principe social et une vertu morale de la personne; par conséquent l’aspect de la solidarité est visible dans l’action des marchés financiers », a ajouté le père jésuite.
« Le bien commun et le bien-être des personnes dérivent donc de ces trois réalités et de leur bon fonctionnement et vice-versa », a-t-il conclu.
Marco Cardinali
