Deux nouvelles béatifications en vue

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Une carmélite italienne et une missionnaire des Pays-Bas

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ROME, Lundi 26 mai 2008 (ZENIT.org) – Deux nouvelles béatifications sont annoncées par le Bureau des célébrations liturgiques pontificales : celle d’une carmélite à Naples, le 1er juin, dans la cathédrale, soeur Marie Joséphine de Jésus Crucifié, et celle d’une religieuse aux Pays-Bas, le 29 juin, Jozefa Stenmanns (dont nous parlerons dans un prochain article).

Nous avons en effet déjà annoncé la béatification, hier, en Ukraine, à Lviv, d’une Fille de la charité de saint Vincent de Paul, Marta Wiecka, lors d’une célébration présidée par le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat (cf. Zenit du 19 mai 2008), et celle du capucin libanais, Jacques Haddad, le 22 juin prochain (cf. Zenit du 20 mai 2008).

La carmélite du carmel de Naples qui sera béatifiée à Naples le 1er juin, est Mère Marie Joséphine de Jésus Crucifié (1896-1948, dans le siècle Giuseppina Catanea).

Née en 1896, à Naples, elle fit des études commerciales, et entra au carmel de Santa Maria ai Ponti Rossi, un choix dû à sa soeur Antonietta, devenue soeur Maria Teresa.

Mais la jeune carmélite fut dès 1912 sujette à des angines à répétitions et bientôt frappée de tuberculose osseuse, avec des lésions à la colonne vertébrale, ce qui conduisit à une paralysie totale et à une forme de méningite.

Pourtant, au bout de dix ans, alors qu’elle avait 28 ans, elle fut miraculeusement guérie, instantanément, le 26 juin 1922, après un contact avec la relique du bras de saint François-Xavier, qui avait été apporté à Naples.

Guérie à la prière du saint patron de la mission universelle, elle ne pouvait qu’être ainsi encouragée à l’apostolat. Et déjà on l’appelait « la sainte moniale ».

Au monastère, elle accueillait les malades et les nécessiteux, avec une aide matérielle et spirituelle. Souvent, elle obtenait des prodiges par sa prière.

Son abnégation fut totale, même lorsque d’autres maladies la clouèrent sur un fauteuil roulant.

En 1934, elle fut nommée sous-prieure par le cardinal-archevêque de Naples, Alessio Ascalesi, puis elle reçut la charge de « vicaire », en 1945 et la même année, au premier chapitre électeur (à la suite du changement de statut de la communauté), elle fut élue prieure, une charge qu’elle exerça jusqu’à sa mort.

Le jour de sa prise d’habit, elle avait dit : « Je me suis offerte à Jésus Crucifié pour être crucifiée avec lui ».

Sa profondeur d’union au Crucifié se manifestait dans des charismes extraordinaires.

A la demande de son père spirituel le P. Romualdo di s. Antonio, elle écrivit son « Autobiographie » (1894-1932) et son « Journal » (1925-45), ainsi que des lettres et des exhortations aux religieuses.

A partir de 1943 elle souffrit des oreilles, et de sclérose en plaques, perdit progressivement la vue, et fut affligée d’autres souffrances. Elle vécue dans un grand abandon à Dieu, pour le salut des âmes.

Elle s’éteignit le 14 mars 1948. Son corps était encore intact le 27 mars, jour de ses funérailles. Des foules vinrent rendre chaque jour un dernier hommage à la « sainte moniale ».

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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