ROME, lundi 20 février 2012 (ZENIT.org) – Des JMJ aux congrès eucharistiques, les cardinaux ont évoqué les signes encourageants de la vie de l’Eglise qui sont autant de points d’appui de la nouvelle évangélisation.
Les cardinaux et futurs cardinaux se sont retrouvés vendredi, 17 février au Vatican, dans la salle du synode pour une journée de réflexion et de prière sur le thème de la nouvelle évangélisation. Une journée résumée par un communiqué du Saint-Siège.
Une place particulière a été consacrée aux nouvelles réalités ecclésiales, aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), aux congrès eucharistiques internationaux, comme des signes « positifs » et « encourageants ».
L’archevêque de New York, le cardinal Timothy Dolan, a introduit les travaux, affirmant que l’Eglise est un « oui » et pas un « non », il a appelé à répondre par la catéchèse à un certain « analphabétisme » et il a résumé en septe points les ressorts de la nouvelle évangélisation (cf. le schéma et la synthèse ci-dessous).
Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, a présenté des initiatives prévues pour l’année de la foi (11 octobre 2012-24 novembre 2013). Il a notamment proposé des approfondissements des temps liturgiques, encouragé les pèlerinages en Terre Sainte et à Rome, et les missions populaires.
Après les vêpres, les cardinaux se sont retrouvés pour une nouvelle session où ils ont notamment abordé le développement du christianisme en Chine.
Les cardinaux ont aussi souligné la nécessité d’une foi mûre, capable de témoigner et de discerner, ou bien l’annonce de l’Evangile dans différentes cultures, l’urgence éducative, du renouveau de la catéchèse pour répondre à l’analphabétisme religieux, la transmission de la foi aux jeunes, la formation des évangélisateurs.
Benoît XVI rappelé l’expression de Jean-Paul II : la « boussole » du concile Vatican II pour le IIIe millénaire., du fait de « ses précieux contenus de vérité » : « Sans cette vérité, nous ne savons pas où aller, avec elle, au contraire, la vie est riche et belle ».
Pour le pape, cette conviction permettra de ré-évangéliser l’humanité d’aujourd’hui en dépit des « ombres » et des « difficultés évidentes ».
