"Dans un monde aussi fou, seule une femme, Marie, peut aider l´homme à redécouvrir la paix"

Print Friendly, PDF & Email

Entretien avec Ernesto Olivero, fondateur du SERMIG

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

ROME, lundi 15 octobre 2001 (ZENIT.org) – Le chapelet est démodé? Ce n´est pas l´avis d´Ernesto Olivero, que Mère Teresa de Calcutta avait proposé quelques mois avant de mourir, comme candidat au prix Nobel de la paix.

Marié, père de trois enfants, ancien banquier, Ernesto Olivero est aujourd´hui âgé de 61ans et profondément engagé dans le service auprès des pauvres et des marginaux. En 1964 il a fondé le SERMIG (Service Missionnaire pour les Jeunes), une association caractérisée par un style de vie communautaire, simple et fraternelle, qui a pour but d´annoncer l´Evangile à travers des initiatives de conciliation dans différentes parties du monde.

Jean-Paul II a demandé qu´au cours du mois d´octobre les chrétiens prient le chapelet pour la paix dans le monde et la fin du terrorisme. Ernesto Olivero a expliqué à Zenit pourquoi cette prière est selon lui particulièrement d´actualité.

Q: Qu´est-ce que le chapelet pour vous?
Ernesto Olivero: C´est quelque chose que je porte en moi. Le chapelet me conduit à la Parole de Dieu. Le chapelet a aujourd´hui plus que jamais une valeur propre. Dans un monde aussi fou, seule une femme, Marie, peut aider l´homme à redécouvrir la paix. Ce qui se passe aujourd´hui nous fait comprendre que si l´homme ne trouve pas la sagesse qui le conduit à Dieu, il ne reste que le chaos. Nous, nous continuons à miser sur Dieu. Et je crois que la Vierge peut être une grande intermédiaire.

Q: Certains disent que le chapelet est ennuyeux et répétitif…
Ernesto Olivero: Non. Le chapelet a une répétition remplie de sens et d´amour. Rien n´est répétitif en amour, même le geste le plus simple adressé à la personne aimée. Parfois, lorsque je prie le chapelet, je suis troublé par le fait de ne pas comprendre ce que je dis, d´être distrait, mais je sais que je suis en train de consacrer du temps à Dieu à travers Marie, et alors ce n´est pas répétitif.

Q: Vous pensez qu´il s´agit d´une prière adaptée aux jeunes?
R: Je crois que oui. C´est la prière de la simplicité et celui qui est simple a tout compris. Et les jeunes sont simples. Mais il est vrai qu´avant de conseiller à un jeune de prier le chapelet, je l´inviterais à faire la rencontre de Dieu, à découvrir le silence de Dieu qui conduit au chapelet, à cette répétition apparente.

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel