CITE DU VATICAN, Lundi 8 mars 2004 (ZENIT.org) – Le cardinal Poupard présente un remède à l’indifférence religieuse qui est le défi de l’Eglise aujourd’hui: la joie chrétienne. Lorsque les chrétiens sont joyeux, l’indifférence tombe, dit en substance le cardinal Poupard en citant l’exemple des Journées mondiales de la Jeunesse.
Le cardinal Paul Poupard, président du conseil pontifical de la Culture a présenté ce matin, au siège du conseil pontifical, le programme de la prochaine assemblée plénière de trois jours, qui commence jeudi (cf. ZF04030403).
« La joie de la foi, déclarait le cardinal Poupard au micro de Radio Vatican, se communique par la vie. C’est fondamental. Nous connaissons bien le cri de Nietzsche qui disait: « Je croirais à leur Christ ressuscité s’ils avaient le visage du salut ». On ne peut pas participer à la joie par une liturgie ennuyeuse. Si nous chantons le Magnificat ou l’Alléluia nous devons les chanter avec allégresse. C’est évident. Ceci dit, on voit bien que les jeunes viennent par millions participer aux Journées mondiales de la Jeunesse avec le pape. La jeunesse vit avec allégresse et espérance dans la vie et elle est joyeuse de participer. Et cette joie est contagieuse ».
« Ce qui est le plus préoccupant, faisait remarquer le cardinal Poupard, c’est l’indifférence religieuse, parce que cela veut dire que tant de personnes vivent sans jamais se poser les questions essentielles. Il y a des personnes de différents profils qui vivent comme si Dieu n’existait pas et ils n’en n’ont pas conscience, ils n’en souffrent pas: c’est là le plus grand défi. Par le passé, l’Eglise, avec raison, s’est efforcée d’apporter des réponses à des questions, maintenant, on a besoin de susciter des interrogations ».
